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Journal de bord

RAP 2017
Conseils & Actu, Journal de bord, Observations

Les meilleurs endroits pour observer l’éclipse solaire totale de 2024

Vous voulez connaître les meilleurs endroits pour observer l’éclipse solaire totale de 2024 ?

L’éclipse solaire totale de 2024 s’annonce comme l’un des événements astronomiques les plus passionnants de la décennie, et des millions de personnes dans le monde entier préparent avec impatience leur voyage pour assister à ce spectacle unique. Si vous cherchez les meilleurs endroits pour observer l’éclipse solaire totale de 2024, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous allons explorer quelques-unes des meilleures destinations pour observer l’éclipse et vous donner des conseils pour profiter au maximum de votre expérience.

Les meilleurs endroits pour observer l'éclipse solaire totale de 2024

Sources : The SkyLive

Le Mexique

Pour ceux qui souhaitent s’aventurer en dehors des États-Unis, le Mexique est en fait la meilleure option. L’éclipse passera au-dessus de plusieurs villes du pays, notamment Mazatlan, Los Pozos et Torreon. Ces villes offrent une occasion unique de combiner l’observation de l’éclipse avec des vacances dans un pays magnifique et dynamique.

Le Texas

Si vous cherchez un endroit idéal pour observer l’éclipse solaire totale de 2024, le Texas est un excellent choix. L’éclipse passera par le nord de l’État, offrant des vues spectaculaires à ceux qui se trouveront sur la trajectoire de la totalité. Parmi les meilleurs endroits pour observer l’éclipse au Texas, citons Eagle Pass, Uvalde et Lampasas. Veillez à réserver votre hébergement bien à l’avance, car ces villes sont susceptibles d’être des destinations populaires pour les chasseurs d’éclipses.

L’Indiana

Si vous cherchez une destination dans le Midwest, l’Indiana est un excellent choix. La trajectoire de la totalité de l’éclipse traversera l’État du sud-ouest au nord-est, et plusieurs villes offriront d’excellentes possibilités d’observation. Indianapolis, la capitale de l’État, est une option particulièrement intéressante, car elle est située près du centre de la trajectoire de la totalité.

L’Ohio

L’Ohio est une autre option intéressante pour observer l’éclipse, car l’État connaîtra la totalité pendant plusieurs minutes. L’éclipse passera du nord-ouest au nord-est de l’État, la ville de Lima étant l’un des meilleurs endroits pour l’observer.

Le Canada

Enfin, si vous cherchez une destination au Canada, les provinces de l’est se trouveront sur la trajectoire de la totalité de l’éclipse de 2024. John’s, la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador, est un choix particulièrement judicieux, puisqu’elle connaîtra la totalité de l’éclipse pendant près de trois minutes.

Quelques recommandations pour vos observations de l’éclipse

Voici quelques recommandations avant que vous ne vous prépariez à faire vos valises pour cette tripe qui n’arrive qu’une fois dans la vie.

Que vous possédiez un Vespera ou un Stellina, n’oubliez pas de commander votre filtre solaire Vespera ou votre filtre solaire Stellina pour garantir une observation optimale.

Lisez notre article « Observer le Soleil avec Vespera et Stellina » sur notre blog afin de savoir exactement comment fonctionne votre instrument avec le filtre associé.

Lisez notre article « Conseils pour observer une éclipse solaire » pour obtenir nos meilleurs conseils pour l’observation des éclipses.

Journal de bord, Observations

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Avril 2023 est une période passionnante pour les observateurs d’étoiles, car il y a de nombreux objets célestes à observer dans le ciel nocturne. Des galaxies aux amas d’étoiles, en passant par les nébuleuses et les éclipses, l’Univers offre une abondance de merveilles astronomiques magnifiques et envoûtantes à explorer.

Dans cet article de blog, nous allons examiner de plus près cinq des objets les plus intéressants à observer dans le ciel au cours du mois d’avril 2023. Alors: que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

La galaxie d’Andromède

La galaxie d’Andromède, également connue sous le nom de M31, est une galaxie spirale située à environ 2,5 millions d’années-lumière de la Terre. C’est la galaxie la plus proche de notre Voie lactée et elle peut être observée à l’œil nu par nuit claire et sans pollution lumineuse. Elle se présente sous la forme d’une tache floue et peu lumineuse dans la constellation d’Andromède. Avec un télescope, vous pouvez voir ses bras en spirale et son noyau brillant. La galaxie d’Andromède est un spectacle magnifique et mérite d’être observée en avril.

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Pris avec Vespera par Sébastien Aubry utilisant notre technologie brevetée CovalENS

L’amas de la Ruche

L’amas de la Ruche, également connu sous le nom de M44, est un amas ouvert situé dans la constellation du Cancer. Il est visible à l’œil nu sous la forme d’une petite tache floue. Avec un télescope, vous pouvez voir ses nombreuses étoiles qui brillent comme des diamants. L’amas de la Ruche est l’un des amas ouverts les plus proches et les plus brillants de la Terre. C’est un spectacle magnifique qui mérite d’être observé en avril.

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Pris avec Vespera par Ray B.

Les Pléiades

Les Pléiades, également connues sous le nom des Sept Sœurs, sont un amas d’étoiles ouvert situé dans la constellation du Taureau. Il est visible à l’œil nu sous la forme d’un petit amas d’étoiles. Avec un télescope, vous pouvez voir ses nombreuses étoiles et ses nuages de gaz et de poussière. Les Pléiades sont l’un des amas ouverts les plus célèbres et les plus faciles à reconnaître dans le ciel nocturne. C’est une excellente cible pour les débutants et les observateurs expérimentés.

Pris avec Vespera utilisant notre technologie CovalENS

La nébuleuse de la Rosette

La nébuleuse de la Rosette, également connue sous le nom de NGC 2237, est une magnifique nébuleuse par émission située dans la constellation du Monocéros. Cette grande nébuleuse circulaire se présente sous la forme d’un nuage rose rougeâtre peu visible au télescope. Elle doit son nom à sa forme de rose et à ses détails complexes, qui en font une cible appréciée des astrophotographes. La nébuleuse de la rosette est un objet impressionnant à observer et vaut vraiment la peine d’être vue en avril 2023.

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Pris avec Vespera utilisant notre technologie CovalENS

Eclipse dans l’hémisphère sud : Eclipse solaire hybride

Le 20 Avril, une éclipse solaire totale balaie le cap Nord-Ouest, une péninsule isolée de l’Australie occidentale. Elle est également visible depuis certaines parties du Timor oriental et de la province indonésienne de Papouasie occidentale. 

Qu’est-ce qu’une éclipse solaire hybride ? Une éclipse solaire hybride, également appelée éclipse annulaire-totale, est un type rare d’éclipse solaire qui se produit lorsque l’ombre de la Lune passe au-dessus de la Terre, mais que la taille apparente de la Lune n’est pas suffisante pour recouvrir complètement le Soleil.

N’oubliez pas de commander votre filtre solaire Vespera et de lire cet article sur les observations solaires si vous avez la chance de pouvoir observer l’éclipse !

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 | conclusion

Avril 2023 est une excellente période pour les amateurs d’étoiles qui souhaitent explorer l’hémisphère sud et observer certains des objets les plus beaux et les plus fascinants du ciel nocturne et assister à l’éclipse !

Si vous souhaitez explorer le ciel nocturne, pourquoi ne pas essayer d’observer les étoiles en avril ? Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une nuit claire et de Vespera.

Pour plus d’astuces et de conseils sur l’observation des étoiles, visitez notre site web.

Bonne observation des étoiles !

Conseils & Actu, Journal de bord, Observations

Traitement d’images Affinity Photo : tutoriel complet

Nouvelle version 2023

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet pour optimiser ses images brutes Vespera et Stellina

Saviez-vous que vous pouvez maintenant exporter les images de vos observations dans un format TIFF 16 bits ? Ce fichier brut vous permet d’appliquer vos propres paramètres de traitement d’image et d’éditer les images à votre convenance. Vous obtenez ainsi une meilleure qualité d’image et personnalisez les résultats sans avoir à empiler vous-même les fichiers sur un logiciel d’astrophotographie. Ce tutoriel explique comment traiter des images brutes avec Affinity Photo, et convient aux débutants qui souhaitent apprendre les techniques de traitement d’images astronomiques.

SOMMAIRE

  1. Préambule
    1. Ce dont vous avez besoin.
    2. A propos de la méthode employée dans ce tutoriel.
  2. Étapes de traitement.
    1. Révéler l’image avec le « tone stretching ».
    2. Réduire le bruit.
    3. Accentuer les détails.
    4. Atténuer les étoiles.
    5. Ajuster les couleurs.
    6. Donner la touche finale.
  3. Peut-on aller plus loin ?

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet | Vos besoins

Le logiciel Affinity Photo

Affinity Photo est un logiciel de traitement d’image semblable à Photoshop. Il en reprend les principales fonctionnalités et en ajoute certaines qui lui sont propres . Il est plus accessible que Photoshop de par son prix mais également sont interface plus simple à prendre en main et présente de bonnes performances. Il est disponible pour les systèmes Windows et MacOS. Il existe aussi une version pour iPad.

Affinity Photo possède certaines fonctionnalités spécialement dédiées aux photos astronomiques telles que la prise en charge native des images au format FITS et l’empilement avec utilisation d’images de calibration.

Informations et téléchargement
Tarif : environ 50€ – achat unique (pas d’abonnement)

Ce tutoriel est réalisé avec la version 2 de Affinity Photo, toutefois l’ensemble des manipulations présentées peuvent également être réalisées avec la version 1. Les captures d’écran diffèrent essentiellement par un nouveau design des icônes.
La plupart des fonctionnalités mises en oeuvre dans ce tutoriel sont aussi disponibles dans le logiciel Photoshop.
La capture d’écran ci-dessous (fig. 2) présente les principaux éléments d’interface d’Affinity Photo que nous allons utiliser.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 2 – L’interface d’Affinity photo.

Le fichier d’exemple

C’est la célèbre Nébuleuse d’Orion (M42) qui est utilisée comme exemple dans ce tutoriel. Vous pouvez télécharger l’image source au format TIFF en cliquant ici.
Il s’agit d’une image capturée par Vespera en mode panorama grâce à la fonctionnalité covalENS et avec l’intégration d’environ 900 poses de 10s (soit 2h30 au total).

Vous pouvez bien entendu appliquer ce tutoriel à vos propres images. Vous devez pour cela réaliser un export TIFF des images que vous capturez. Pour savoir comment faire, reportez vous à cet l’article .

Pour obtenir la meilleure qualité d’image possible à l’issue de votre traitement, il faut commencer par mettre toutes les chances de votre coté lors de la capture. Vous pouvez consulter les 14 conseils pour optimiser les performances de votre station d’observation.

A propos de la méthode employée dans ce tutoriel.

Il n’existe pas une seule façon de procéder au traitement d’une image astronomique. La variété des logiciels disponibles ainsi que la variété des fonctionnalités proposées par chaque logiciel fait qu’il existe une multitude de façons d’arriver à un résultat. Il existe d’ailleurs une multitude de résultats possibles.

Il est important de noter également que les réglages utilisés pour traiter un objet céleste particulier pourront être très différents de ceux nécessaires pour un autre astre. Nébuleuses, galaxies ou amas d’étoiles ont des caractéristiques très différentes et même au sein d’une catégorie d’objets, leurs aspects sont très variables. L’intérêt du traitement manuel par rapport au traitement automatique réalisé par votre station d’observation est justement de pouvoir l’adapter aux particularités de chaque objet céleste. Aussi, il ne s’agit pas tant de suivre pas à pas le tutoriel que de comprendre les notions relatives au traitement d’image qu’il présente afin de pouvoir l’adapter à d’autres cas.

Traitement non destructif

La plupart des manipulations décrites dans ce tutoriel sont non destructives. A n’importe quel moment du processus, il est possible de revenir facilement sur des réglages déjà effectués pour les ajuster et voir le résultat en temps réel sans annuler le reste de votre travail . L’image d’origine reste toujours disponible sans être directement altérée.
Cette méthode offre plus de souplesse mais nécessite également une configuration informatique plus puissante.
Si à une étape du traitement , votre ordinateur est trop ralenti , vous pouvez « aplatir » le résultat obtenu (c’est à dire fusionner toutes les étapes de traitement ) et poursuivre vos manipulations.

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet | Etapes de traitement

Etape 1 : Révéler l’image avec le « tone stretching »

Lorsque vous ouvrez le fichier TIFF 16 bit, la première vision de l’image peut être déroutante (voir figure 2). L’image semble presque entièrement sombre. Pourtant le signal est bien présent. Ce que nous voyons à ce stade est essentiellement le cœur de la nébuleuse et les étoiles le plus brillantes. Pour faire apparaitre l’ensemble de la nébuleuse, il est nécessaire « d’étirer » la partie de l’histogramme comportant les tons sombres de l’image. Cette étape est souvent appelé le « tone stretching ».

Pour mieux comprendre : Le rôle du “tone stretching”

La palette de nuances que l’écran de l’ordinateur peut représenter (la dynamique) est bien plus faible que celle de l’image TIFF. C’est pour cette raison que nous ne voyons que les parties très lumineuses de l’image.
les nébuleuses et les galaxies sont beaucoup moins lumineuses que les étoiles les plus brillantes et en astrophotographie, c’est donc plutôt la partie des tons sombres de l’image que l’on veut faire ressortir.
Le « tone stretching » permet d’augmenter la prépondérance des tons sombres par rapport aux tons clairs.

 

Une fois l’image ouverte avec Affinity Photo, portez votre attention sur les palettes situées à droite (voir figure 2). Assurez vous que la palette “Calques” est visible.

Comme de nombreux logiciels de graphisme, Affinity Photo utilise un système de calques qui se superposent pour composer l’image finale. Certains calques peuvent comporter une image, d’autres sont des calques de réglages dont l’effet affecte tous les calques visibles qui se trouvent en dessous.

Pour réaliser le « tone stretching » nous utilisons des calques de réglages.

  • Au bas de la palette des calques, cliquez sur l’icône réglages (fig. 2). Dans la liste des calques de réglages qui apparait, choisissez  » niveaux ».

La nouvelle palette qui s’affiche, présente un histogramme de l’image (c’est la répartition du signal dans l’image) ainsi que les commandes disponibles. l’histogramme montre bien que la majorité du signal de l’image est situé dans les tons sombres ( partie gauche de l’histogramme).

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

fig. 3 – Réglage du gamma

  • Glissez le curseur « gamma » vers la gauche pour favoriser les tons sombres jusqu’à ce que la nébuleuse apparaisse mais sans que le fond du ciel ne devienne trop clair. Pour cette image, je recommande de régler le gamma sur 0,45 (si vous appliquez ce tutoriel avec une autre image, le réglage sera probablement différent).

Nous allons maintenant utiliser un deuxième outil, qui permet de faire ressortir davantage la nébuleuse sans augmenter la luminosité du fond du ciel.

  • Assurez vous que le calque de réglage des niveaux est sélectionné et cliquez de nouveau sur l’icône « réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « courbes » dans la liste.

Un nouveau calque s’ajoute au dessus du calque « réglages niveaux » et une nouvelle palette affiche les commandes correspondantes (fig. 4, partie gauche).

Traitement d'images avec Affinity Photo

Fig. 4 – Réglages courbes

Traitement d’images Affinity Photo : tutoriel complet | Pour mieux comprendre les courbes de tons

Le graphique des courbes de tons permet, de façon sélective, d’augmenter ou de diminuer la luminosité des zones de l’image en fonctions de la luminosité qu’elles possèdent déjà. Par exemple on peut décider d’augmenter la luminosité des zones sombres sans trop modifier celle des zones déjà suffisamment lumineuses.

La gauche du graphique (figure 4 à gauche) représente les tons très sombres, appelés les ombres (ou noirs) alors que la droite représente les tons très clairs autrement appelés “les blancs”. Entre les deux s’étalent les tons moyens foncés puis les tons moyens clairs.

L’axe vertical du graphique indique la valeur de luminosité pour chaque ton : minimum (noir) en bas, et maximum (blanc) en haut. Initialement, la courbe qui traverse le graphique, indique assez logiquement que les ombres ( à gauche) sont extrêmement peu lumineuses et que les hautes lumières à droite sont très lumineuses.

 

En cliquant sur la courbe, on peut modifier sa forme afin d’augmenter le niveau de luminosité de certains tons sans affecter les autres.
Dans notre cas, nous souhaitons augmenter la luminosité des tons ou se trouvent les nébulosités sans augmenter les hautes lumières ( pour ne pas les « surexposer ») ni les tons noirs (pour ne pas rendre le fond du ciel trop lumineux ).

  • Cliquez sur la courbe du coté des tons sombres afin d’ajouter un point de contrôle puis déplacez le vers le haut afin d’augmenter la luminosité de cette plage de tons.

Nous constatons que les parties sombres ressortent davantage mais les zones très claires deviennent brûlées. Nous devons donc ajouter un autre point de contrôle sur la courbe afin de ramener la luminosité des hautes lumières vers leurs valeurs initiales.

  • Ajoutez les points de contrôle nécessaires à la courbe afin qu’elle adopte une forme similaire à celle de la figure 4 à droite.

Après cette manipulation, nous sommes tenté de faire ressorti encore davantage les nébulosités. Plutôt que de ré-ajuster la courbe de tons sur laquelle nous venons d’agir, il peut-être préférable d’ajouter un second calque de « réglages courbes » pour procéder progressivement.

  • Cliquez sur l’icône « réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « courbes ».
  • Ajoutez des points de contrôle sur la nouvelle courbe de tons ( fig. 5) de façon à faire ressortir la nébuleuse tout en préservant le fond de ciel et les parties très lumineuses.
    Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

    Fig. 5 – deuxième réglage de la courbe des tons.

Voici le résultat que vous devriez obtenir à la fin de cette étape, comparé à l’image de départ.

Etape 2 : Réduire le bruit.

Lorsque nous effectuons un zoom dans l’image nous observons la présence de “bruit”. Le bruit, c’est cette sorte de granulation qui apparaît surtout dans les zones sombres de l’image.
Le bruit est réparti de façon aléatoire et homogène sur toute l’image. Il est moins perceptible dans les zones claires puisque l’intensité lumineuse plus faible du bruit se perd dans le “signal” fort des zones lumineuses.

Traitement d’images Affinity Photo : tutoriel complet | Pour mieux comprendre d’où vient le bruit

Le bruit est présent initialement sur toute image produite par un appareil électronique. Il est généré par l’électronique elle-même du capteur. Il est possible de limiter le bruit généré par le capteur en le refroidissant. C’est pour cela que certains astrophotographes expérimentés et les astronomes professionnels utilisent des caméras refroidies.

 

Lors du traitement d’une image, les différentes manipulations qui sont effectuées pour faire ressortir les détails ont également comme conséquence néfaste de faire ressortir le bruit.
Nous devons donc le réduire avant qu’il ne soit trop gênant pour la suite de nos manipulations.

  • Au bas de la palette des calques, cliquez sur l’icône « filtres dynamiques » et choisissez « Antibruit » dans la liste
  • Un nouveau calque apparait dans la palette des calques. Assurez vous qu’il est au sommet de la pile des calques. Si ça n’est pas le cas, glissez le au dessus du calque « réglages courbes » supérieur.

Commençons par réduire le bruit colorimétrique.

Si vous zoomez sur une partie de l’image qui ne comporte que le fond du ciel et devrait donc être gris très foncé, vous constatez que ce gris est en réalité composé d’une juxtaposition de pixels de différentes couleurs (fig. 7 partie gauche)

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 7 – Details du bruit sur le fond de ciel avant et après application de la réduction du bruit colorimétrique.

  • Assurez vous que le curseur « contribution du bruit de chrominance » est réglé sur 100% et glissez le curseur couleurs légèrement vers la droite. Pour cette image, vous pouvez utiliser un réglage de 6%.

Si vous examinez de nouveau en détail le fond du ciel, vous constatez maintenant que nous obtenons une juxtaposition de pixels gris et non plus de pixels de couleur (fig. 7, partie droite)

Nous allons maintenant agir sur le bruit de luminance. Plutôt que de réaliser le réglage dans le calque dynamique actif, nous allons en créé un nouveau (afin de lui appliquer un réglage plus spécifique)

  • Cliquez de nouveau sur l’icône « filtres dynamiques » et choisissez « Antibruit »
  • Assurez vous que le curseur « contribution du bruit de luminance » soit à 100%, le curseur « couleurs » à 0%, le curseur « détails de luminance » à 50% puis glissez le curseur « luminance » vers la droite pour réduire le bruit de l’image.

Plus la valeur « luminance » sera élevée, moins il y aura de bruit dans l’image. Attention cependant : Le fait de réduire drastiquement le bruit a comme effet néfaste de réduire également les détails dans l’image. Il faut donc trouver le bon compromis.

Pour cet exemple, je suggère de régler le curseur « luminance » à 12%

La réduction du bruit a été appliquée sur toute l’image. Nous avons cependant constaté que le bruit était moins perceptible dans les zones claires. Il serait intéressant d’appliquer la réduction du bruit seulement dans les zones sombres et ainsi conserver tous les détails dans les zones plus claires.

Nous pouvons arriver à ce résultat en contrôlant les options de fusion du calque “Réduction du bruit“. Nous pouvons en effet indiquer que les zones claires du calque “Réduction du bruit” deviennent « transparentes » et laissent passer l’information qui se trouve en dessous sans la modifier.

  • Assurez vous que le dernier calque « réduction du bruit » est bien sélectionné. En haut de la palette des calques, cliquez sur l’icône « options de fusion » (voir fig. 2).

Le panneau de réglages qui s’affiche présente deux graphiques qui ressemblent à celui des courbes de tons que nous connaissons bien maintenant. Ils fonctionnent de façon similaire. Nous allons nous intéresser au graphique de gauche “Plage des calques sources“. Il permet de spécifier sur quelles plages de tons le filtre vas s’appliquer (si vous travailler avec la version 2 d’affinity photo, vous pouvez utiliser à la place le nouveau « masque de plages de luminosité »).

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 8 – Options de fusion pour la réduction du bruit.

  • Cliquez sur le point de contrôle situé en haut à droite du graphique (celui qui correspond aux blancs) et glissez le vers le bas.
  • Une fois complètement en bas, glissez le également vers la gauche et observez dans l’image comment évolue le bruit pour trouver la bonne configuration.

Le calque réduction du bruit n’affecte désormais plus les hautes lumières.

  • Pour être sûr que le calque “réduction du bruit” affecte bien toutes les parties très sombres, déplacez légèrement le point de contrôle situé en haut à gauche de la courbe (ombres) légèrement vers la droite.

Le graphique devrait avoir un aspect similaire à l’illustration ci-dessus.

Etape 3 : Accentuer les détails

Maintenant que nous avons éliminé le bruit de l’image, nous pouvons faire ressortir encore davantage les très faibles nébulosités qui se trouvent sous la nébuleuse M42 et autour de la nébuleuse « Running Man » sans craindre de trop dégrader la qualité du rendu.

  • Ajoutez un nouveau calque de « réglages courbes ». Nous allons agir de façon subtile et localisée sur la zone de tons correspondant à ces faibles nébulosités.
  • Dans la palette « réglages courbes », cliquez sur « sélecteur de couleur » en bas à droite.
  • Dans l’image, cliquez sur une zone où se trouve les très faibles nébulosités et en maintenant le clic, glissez très légèrement vers le haut. Cela a pour effet d’ajouter, dans le « réglages courbes » un point de contrôle.
  • Glissez le point de contrôle vers le haut pour faire ressortir la partie concernée de l’image.
  • Ajoutez 2 autres points de contrôle de part et d’autre, et glissez les vers le bas, de façon à ce que le reste de la courbe retrouve sa position initiale comme indiqué dans la figure 9 ci-dessous.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 9 – Réglages des courbes de tons.

Nous allons maintenant accentuer les détails et la netteté de l’image.

Affinity photo propose essentiellement trois outils pour cela : le réglage de « clarté », le « masque flou » et le filtre « passe-haut ». C’est ce dernier que nous allons utiliser car c’est celui qui engendre le moins d’effets secondaires indésirables.

  • Au bas de la palette des calques, cliquez sur « filtres dynamiques » (fig. 2) et choisissez « passe-haut » dans la liste.
  • Assurez vous que le nouveau calque est placé au sommet de la pile de calques. Si ça n’est pas le cas, glissez le vers le haut.

Le filtre « passe-haut » agit sur une certaine échelle de détails en fonction du réglage que nous choisissons. Afin d’agir sur différentes échelles de détails, nous allons appliquer ce filtre plusieurs fois en commençant par les détails les plus fins.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 10 – Filtre passe-haut

  • Dans la palette des réglages du filtre « passe-haut dynamique » (fig. 10), réglez le rayon sur 1 pixels et cochez la case « monochrome » puis réglez le mode de fusion sur « lumière tamisée ».

L’effet sur l’image est subtile mais néanmoins perceptible. Il faut être particulièrement prudent lors de l’accentuation des détails car cela a pour effet d’augmenter aussi le bruit dans l’image.

Pour accentuer l’effet, nous allons appliquer de nouveau ce filtre avec les mêmes réglages :

  • Effectuez un clic droit sur le nom du calque « passe-haut » dans la palette des calques puis choisissez « dupliquer » .
  • Effectuez encore une fois la même opération pour obtenir un troisième calque « passe-haut » avec un réglage de rayon de 1 pixel (assurez vous que le nouveau calque est bien placé au sommet de la pile des calques).

Nous allons maintenant agir sur des détails de plus grande échelle.

  • Dupliquez de nouveau le calque supérieur « passe-haut » (assurez vous qu’il est placé au sommet de la pile des calques) et double-cliquez dessus pour afficher sa palette de réglages.
  • Réglez le rayon sur 2 pixels.
  • Dupliquez 2 fois ce calque afin d’accentuer l’effet.

Enfin nous allons agir sur des détails à une échelle encore plus élevée.

  • De nouveau, dupliquez le calque « passe-haut » situé au sommet de la piles des calques.
  • Affichez sa palette de réglages et réglez le rayon sur 4 pixels.
  • Dupliquez une dernière fois ce calque pour accentuer son effet.

Vous devez maintenant avoir une série de 8 calques « passe-haut ».

Cette étape est terminée. La figure ci-dessous montre l’évolution de l’image entre le début et la fin de l’étape 3.

Etape 4 : Atténuation des étoiles

l’accentuation des détails de l’image a eu pour effet de faire ressortir les étoiles. C’est un résultat que nous ne souhaitons pas puisque nous voulons plutôt faire ressortir les nébuleuses.

  • Cliquez sur l’icône « filtres dynamiques » au bas de la palette des calques et choisissez « flou minimal ».
  • Réglez le rayon sur 1 pixel et cochez la case « circulaire ».

Nous constatons que l’effet est trop radical. La plupart des petites étoiles ont disparue mais surtout, les détails dans les nébuleuses sont très déformés.

  • Pour remédier à cela, réglez l’opacité du calque correspondant au filtre « flou minimal » sur 25%.
  • Dupliquez 2 fois le calque « flou minimal ».

Cette étape est terminée. La figure ci-dessous compare l’image entre le début et la fin de l’étape 4.

Etape 5 : Ajuster les couleurs

Voici l’étape la plus créative qui vous permet de personnaliser votre image grâce à Affinity Photo.

Pour le moment, la nébuleuse d’Orion est bien pâle par rapport aux images que nous avons l’habitude de voir. Nous allons faire ressortir les couleurs, puis les ajuster.

  • Cliquez sur l’icône « réglages » au bas de la palette des calques et choisissez « Vibrance ». Assurez vous que le nouveau calque est bien placé au sommet de la pile des calques.
  • Dans la nouvelle palette correspondante, glissez les curseurs « vibrance » et « saturation » à 100%.

Utilisons maintenant l’outil « correction sélective » pour agir de façon ciblée sur les couleurs. Dans un premier temps, nous ajoutons un contraste de couleur aux plus faibles nébulosités (en dessous de M42 et autour de « Running Man ».

  • Cliquez sur « Réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « Correction sélective » (assurez vous que le nouveau calque se place au sommet de la pile des calques).
  • Dans le menu couleur, sélectionnez « jaune » pour agir sur les teintes à dominante jaune.
  • Glissez le curseur cyan à la valeur -25%,  magenta a 10%,  jaune à -55% et noir à -15% (fig. 13 ci-dessous).
Fig. Réglages de correction sélective des couleurs.

Fig. 13 Correction sélective des couleurs.

Nous allons maintenant faire ressortir les parties à dominante bleue à l’aide de l’outil « courbes » que nous avons déjà utilisé précédemment.

  • Cliquez sur « Réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « courbes » (assurez vous que le nouveau calque se place au sommet de la pile des calques).
  • Dans la palette de réglages « courbe », choisissez le canal « bleu » dans le menu déroulant principal (master).
  • Ajoutez des points de contrôles sur la courbe bleue et modifiez leurs positions comme indiqué sur la figure ci-dessous (fig. 14) afin d’accentuer le signal bleu sur les nébuleuses.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 14 – Réglage de la courbe des tons bleus.

Améliorons maintenant l’effet avec un réglage de « correction sélective ».

  • Cliquez sur l’icône « réglages » puis choisissez « correction sélective ».
  • Sélectionnez « bleu » dans le menu « couleur ».
  • Glissez le curseur « cyan » à 100% et jaune à 25%.

Travaillons maintenant sur les nuances rouges.

  • Ajoutez un nouveau calque de réglage « correction sélective » comme ci-dessus.
  • Sélectionnez « rouge » dans le menu couleur.
  • Réglez le curseur « cyan » sur -20%, « magenta » sur 30% et « jaune » sur 80%.
  • Afin d’accentuer davantage l’effet, dupliquez ce dernier calque de réglage « correction sélective ».

Les valeurs données ci-dessus pour la correction des couleurs sont des exemples et il vous appartient de définir l’aspect que vous souhaitez donner à la nébuleuse.

Cette étape est terminée. La figure ci-dessous compare l’image entre le début et la fin de l’étape 5.

Etape 6 : donner la touche finale

Pour terminer le travail sur cette image, nous allons appliquer une dernière fois un réglage « courbes » afin d’augmenter la luminosité globale de l’image tout en préservant le fond de ciel et les zones déjà très lumineuses.

  • Cliquez sur l’icône « réglages » et choisissez « courbes » dans la liste (assurez vous qu’il soit placé au sommet de la pile des calques).
  • Ajoutez des points de contrôles sur la courbe afin d’augmenter la luminosité des tons moyens comme indiqué sur la figure 16 ci-dessous.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 16 – Ajustement final de la courbe des tons.

En regardant l’image nous constatons sur la partie gauche que le fond du ciel présente une légère dominante magenta. Pour remédier à cela nous allons utiliser une fonctionnalité spécifique à l’astrophotgraphie proposée par Affinity Photo.

Pour utiliser cette fonctionnalité nous devons d’abord générer un nouveau calque avec le résultat de tous les ajustements que nous avons effectué jusqu’ici.

  • Effectuez un clic droit sur le calque au sommet de la pile des calques puis choisissez « fusionnez les calques visibles » dans le menu.
  • Assurez vous que le nouveau calque est bien sélectionné.
  • dans le menu principal « filtres » de Affinity photo, choisissez « astrophotographie » puis « supprimer l’arrière plan ».
  • La palette de réglage correspondante s’affiche. Dans la case « rayon » indiquez 20 px.

Au centre de l’image, vous pouvez constater l’apparition d’une poignée sous forme de deux petits cercles concentriques.

  • Déplacez cette poignée vers la droite de l’image sur une zone ou seul le fond de ciel et présent, c’est à dire ne comportant ni étoiles ni nébulosité.
  • Dans la palette « supprimer l’arrière plan », cochez la case « prélevez la couleur sous la poignée ».
  • Cliquez sur l’image pour créer une deuxième poignée cette fois-ci dans la partie supérieure droite de l’image ou seul le fond de ciel est visible.
  • Dans la palette « supprimer l’arrière plan », ajustez le curseur « niveau de noir de sortie » afin de régler l’intensité de la suppression du dégradé d’arrière plan.
  • Cliquez sur « appliquer »

Une valeur trop basse va faire disparaitre les faibles nébulosités. Il faut donc trouver le bon compromis pour atténuer le dégradé magenta de fond tout en conservant tous les détails. Pour cet exemple, je recommande une valeur de 0,08 pour le « niveau de noir de sortie ».

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 17 – Suppression du dégradé de fond de ciel.

Cette étape est terminée. Vous pouvez voir le résultat final à la figure 1 au début de ce tutoriel. Le fichier original du résultat final est également disponible dans les fichiers du tutoriel à télécharger.

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet | Aller plus loin ?

Nous pouvons maintenant considérer que le traitement de l’image de la nébuleuse d’Orion à partir de l’export TIFF 16 bits de Vespera sur Affinity Photo est terminé. Nous avons réussi à obtenir une image plus détaillée, plus lumineuse et aux couleurs éclatantes.

La tentation est grande d’aller encore plus loin, d’accentuer encore plus les détails et les couleurs. La question à se poser est : faut-il le faire ?

En matière de traitement d’image, il n’y a ni lois ni règles. Cependant, on considère souvent qu’un traitement est réussi quand l’image conserve un aspect naturel. En poussant plus avant le traitement, vous allez certes accentuer encore les détails, mais l’image pourrait paraître moins naturelle. De plus, gardez à l’esprit qu’en poussant le traitement vous allez aussi accentuer les défauts de l’image.

N’oubliez pas que chaque objet céleste est différent et nécessitera des réglages personnalisés. C’est l’expérience qui vous permettra de progresser et également les avis des autres astrophotographes amateurs.

N’hésitez pas à partager le résultat de vos traitements sur les réseaux sociaux et dans le groupe Facebook « My Singularity by Vaonis »

Si vous avez travaillé selon un processus non destructif, il est facile d’intervenir sur les réglages des étapes intermédiaires pour essayer d’obtenir un résultat qui vous convient davantage.

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Plongez dans l’univers Vespera avec Mac4ever

Depuis plusieurs années, les astronomes amateurs rêvaient d’un outil pour observer les étoiles et le ciel profond, sans limitation, avec une qualité optique à la hauteur de leurs aspirations. Ils peuvent désormais planger dans l’univers Vespera, dont Mac4Ever nous partage ses tests et utilisation, comme il a pu le faire pour Stellina il y a quelques années. 

Plongez dans l’univers de Vespera avec Mac4ever

Mac4ever est accompagné de Sara, astronome amateur et créatrice de contenu, et nous partage leurs expériences avec Vespera. 

Optimisé pour le ciel profond (au delà de notre système solaire, donc difficile à observer à l’oeil nu), Vespera offre la possibilité d’empiler un grand nombre d’images pour récupérer une image très précise.

Facile à ranger, il est aussi très facile à transporter : avec moins de 7kgs, accessoires inclus, il est parfait pour emporter en randonnée dans son sac à dos, par exemple.

Mac4Ever met également en avant les caractéristiques technologiques de Vespera, notamment la focale de 200mm (2 groupes de 2 lentilles chacune fabriquées avec du verre au lanthane) et l’ouverture à F4.

Plongez dans l'univers de Vespera avec Mac4ever : Observation solaire avec Vespera

Observation solaire avec Vespera et son filtre solaire par Sara

Vespera est la station d’observation la plus facile et la plus rapide à installer sur le marché

Installez la station sur son trépied et appuyez sur son unique bouton de démarrage, puis laissez Vespera prendre vie et se calibrer grâce à notre technologie de reconnaissance de champ d’étoiles.

À l’aide de l’application Singularity, sélectionnez l’objet que vous souhaitez observer, Vespera se dirigera automatiquement sur votre cible et activera son suivi à travers le ciel.

Plongez dans l'univers de Vespera avec Mac4ever

Vespera : un télescope parfait pour la ville

Habitant en centre-ville, Sara a trouvé très pratique l’utilisation du filtre CLS (notre filtre anti-pollution lumineuse), permettant ainsi d’améliorer la qualité des photos lors de vos observations en ville ou banlieue. Il atténue les effets de la pollution lumineuse et augmente ainsi le contraste entre l’objet céleste photographié et le fond du ciel.

Coup de coeur pour l’app Singularity

Séduit par notre application Singularity, le côté ludique et la prise en main facile a permis à nos deux testeurs de faire des observations rapides et réussies de nébuleuses, amas d’étoiles et de galaxies, notamment via la feature Plan My Night : cette feature vous permet de tirer parti de toutes les nuits propices à l’observation jusqu’au lever du jour sans pour autant devoir veiller derrière l’écran de votre smartphone.

Plongez dans l'univers de Vespera avec Mac4ever

Un grand merci à Sara et Didier pour cet test réussi!

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Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ?

Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ?

Mars 2023 pourrait être une période particulièrement intéressante pour les astronomes. Ce mois-ci, un éventail de phénomènes peut être observé et étudié dans le ciel nocturne. Des événements astronomiques historiquement significatifs aux constellations et objets visibles à l’œil nu, le ciel de mars offrira aux astronomes de nombreuses occasions d’explorer et de comprendre l’univers et ses nombreux mystères. Dans ce billet de blog, nous allons aborder les nombreuses merveilles qui attendent les astronomes en mars 2023.

Galaxie : Messier 82

Située dans la constellation d’Ursa Major, Messier 82 (M82) est une galaxie en étoile qui se trouve à environ 12 millions d’années-lumière de la Terre. Cette galaxie est remarquable par sa forme brillante et allongée, due à la présence de grandes quantités de gaz et de poussière poussées hors de la galaxie par d’intenses explosions de formation d’étoiles.

M81 M82 by Vespera

M81 & M82 par Harry Laytos avec Vespera

Nébuleuse : la Nébuleuse d’Orion

L’une des nébuleuses les plus célèbres et les plus belles du ciel nocturne, la nébuleuse d’Orion (également connue sous le nom de Messier 42) est un vaste nuage de gaz et de poussière situé dans la constellation d’Orion. Cette nébuleuse est l’une des régions de formation active d’étoiles les plus proches de la Terre, et elle abrite de nombreuses étoiles jeunes et chaudes.

Améliorez votre expérience de M42 en utilisant notre technologie CovalENS, qui vous permet de modifier la composition de vos photos avec des cadres plus grands, comme on le voit sur cette image étonnante prise par Sébastien Aubry.

M42 (951 exp) avec Vespera

Amas d’étoiles : M11

Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ? M11 bien évidemment! Egalement connu sous le nom d’amas du Canard sauvage, est un étonnant amas d’étoiles situé dans la constellation du Scutum. Il est mieux observé pendant les mois d’été, mais il peut être vu à partir de mars 2023 car il monte plus haut dans le ciel au cours de la nuit. En utilisant Vespera ou Stellina, vous pourrez voir des dizaines d’étoiles brillantes disposées en un amas ouvert et lâche. L’amas est estimé à environ 220 millions d’années et est situé à environ 6 000 années-lumière de la Terre. C’est une cible populaire pour les astronomes amateurs et cela vaut vraiment la peine d’y jeter un coup d’œil si vous avez un télescope et un ciel dégagé.

 

Objet visible depuis l’Hémisphère Sud : la Nébuleuse de la Carène

Située dans la constellation de la Carène, la nébuleuse de la Carène est un énorme nuage de gaz et de poussière qui abrite de nombreuses étoiles jeunes et chaudes. Cette nébuleuse est l’une des régions de formation d’étoiles les plus brillantes et les plus actives de la Voie lactée, et c’est une cible privilégiée des astronomes et des astrophotographes.

 

Comète C/2022 E3

Découverte le 1er mars 2022 par Richard Grauer, la comète C/2022 E3 est une comète à longue période qui fait actuellement son chemin dans le système solaire interne. En mars 2023, la comète sera visible dans la constellation Auriga et devrait atteindre son pic de luminosité vers le milieu du mois.

Pour observer la comète C/2022 E3 avec votre instrument Vaonis, assurez-vous de consulter notre article (en anglais) pour régler votre station d’observation en mode manuel ici.

Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ? E3 Comet by Phillip McGee

E3 Comet par Phillip McGee

Envie d’en voir plus?

En plus de ces objets spécifiques, l’un des événements astronomiques les plus significatifs de mars 2023 sera la conjonction de Jupiter et de Saturne. Cet événement rare, souvent appelé « Grande Conjonction », se produit lorsque les deux plus grandes planètes du système solaire s’alignent dans le ciel nocturne. Bien que les conjonctions entre Jupiter et Saturne se produisent environ tous les 20 ans, cet événement particulier sera unique car il s’agira de l’alignement le plus proche des deux planètes depuis le Moyen Âge. Cet alignement rare sera visible à l’œil nu et donnera aux astronomes l’occasion d’étudier les plus grandes planètes du système solaire d’une manière qui n’a pas été possible depuis des siècles.

En conclusion, mars 2023 offre de nombreux objets et événements passionnants à observer dans le ciel nocturne. Des galaxies aux nébuleuses, en passant par les amas d’étoiles et les comètes, tout le monde peut y trouver son compte. Avec le bon équipement et un peu de patience, vous pouvez être le témoin de certaines des vues les plus impressionnantes que l’univers a à offrir.

M47
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Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023?

Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023? Dans notre système solaire, plusieurs évènements auront lieu au début de cette nouvelle année. 

Tout d’abord, le 4 janvier, la Terre passera au périhélie. Dans sa trajectoire elliptique autour du Soleil, ce jour marquera la distance minimale entre notre planète et son étoile.

La distance sera de 147 098 925 km soit environ 5 million de kilomètres plus proche que la distance maximale entre les deux objets.

Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023?

 

Le 4 janvier également, la pluie des Quadrantides atteindra son pic d’activité.

Entre 60 et 200 météores à l’heure devraient illuminer le ciel étoilé. Le point radiant, l’endroit d’où semblent venir les étoiles filantes, est situé dans la constellation du Bouvier dans la direction de la Grande Ourse. Son nom vient d’une ancienne constellation, le Quadrant Mural créé en 1795 par l’astronome Jérôme Lalande. Le nom faisait référence à un outil utilisé par les astronomes. La constellation est supprimée en 1922 lorsque l’Union Internationale des Astronomes (UIA) à officialisé le nom des 88 constellations de notre ciel.

Découverte au printemps 2022, la comète C/2022 E3 (ZTF) animera ce début d’année. Le 12 janvier, elle passera au périhélie à environ 1,1 fois la distance Terre-Soleil.

Le nom de la comète suit la nomenclature officielle de dénomination de ces objets. Le “C” indique que la comète n’est pas périodique où qu’elle met plus de 200 ans à pour parcourir son orbite. “2022 E3” indique qu’il s’agit d’une comète découverte en 2022 au début du mois de Mars. “(ZTF)” est la référence à l’équipe de recherche qui a fait la découverte à savoir le Zwicky Transient Facility situé au Mont Palomar en Californie.

Passée cette date, la comète prendra le chemin de la Terre : elle devrait passer au plus près de nous le 1er février à seulement 0,28 unité astronomique soit environ 100 fois la distance Terre Lune.

Dans le meilleur des cas, la comète devrait être visible à l’oeil nu. Les estimations de la luminosité devrait s’améliorer après son passage au plus près du Soleil. 

Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023?

Source

Du côté du ciel profond, plusieurs objets en fonction de votre position pourront être observés dans des conditions idéales durant ce mois de Janvier.

Il y a par exemple M47, un amas ouvert dans la constellation de la Poupe, qui passera au plus dans le ciel le 15 janvier. Vous pourrez utiliser le mode mosaïque pour capturer sur la même image M47 ainsi que M46 un autre amas ouvert et la nébuleuse planétaire NGC 2438.

Également au plus haut dans le ciel le 15 janvier, la galaxie spirale NGC 2403 dans la constellation de la Girafe sera également dans des conditions idéales pour être photographiée avec votre instrument. 

the rosette nebula
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Que peut-on observer dans le ciel en décembre?

Que peut-on observer dans le ciel en décembre? Pour ce dernier mois de l’année, Mars sera de la partie à plusieurs reprises, accompagné par de belles pluies d’étoiles filantes!

La planète Mars nous proposera plusieurs évènements au mois de décembre

Le 1er décembre, comme environ tous les 780 jours, la planète rouge passera au plus proche de La Terre. Lors de ce passage, Mars sera cette fois-ci à 81 millions de kilomètres de nous. Comme la trajectoire de la planète est excentrique, elle ne décrit pas un cercle mais une ellipse, la distance minimale entre les deux planètes varie entre 55 millions et 120 millions de km.

La configuration de 2022 n’est donc pas la plus optimale. Il faudra attendre les prochains passages de 2035 et 2050 pour que la planète soit au plus proche possible.

Pour assister au prochain record de proximité entre les deux planètes, il faudra attendre le 28 août 2287. La distance ne sera que de 55,758 millions de km soit 70000 km de moins que le précédent record de 2003.

Crédit : Yohann Gominet, Observatoire de Paris – PSL / IMCCE

Quelques jours plus tard, le 8 décembre, la planète sera en opposition. Le système Soleil, Terre Mars sera aligné.

Dans certaines parties du monde, Mars jouera en même temps à cache-cache avec la pleine Lune. En Europe de l’Ouest, au Canada et sur une large partie des États-Unis, la planète rouge passera derrière la dernière pleine Lune de l’année. Durant environ 1h, entre 2H17 UTC et 6H10 UTC, en fonction de votre position, la planète disparaitra derrière notre satellite naturel.

occultation de la lune par mars

Au final, Mars sera visible simultanément avec les autres planètes du système solaire à la fin du crépuscule.

Pour Uranus et Neptune, vous aurez besoin d’un instrument pour les observer.

Les autres seront, quant à elles, visibles à l’œil nu.

Solstice 21 décembre 21h48

Le 21 décembre, à 21H48 UTC, marquera le solstice de décembre.

Pour l’hémisphère nord, il s’agira de la nuit la plus longue et du début de l’hiver pour les régions tempérées. Pour l’hémisphère Sud, il s’agira de la nuit la plus courte et le début de l’été dans les zones tempérées.

Des pluies d’étoiles filantes

Pluie de météorites des Géminides

Entre le 4 et le 17 décembre, la Terre traversera les débris de poussière laissés par l’astéroïde Phaeton. Ces débris vont venir brûler dans l’atmosphère et offrir une pluie d’étoiles filantes. Le pic d’activité est prévu pour le 14 décembre avec des taux pouvant atteindre 120 étoiles filantes par heure en fonction de votre localisation.

Ursides

Après la pluie des Géminides, celles des Ursides prendra le relais entre le 17 et le 26 décembre. La Terre passera alors dans les poussières déposées par la comète Tuttle. Le maximum d’activités est prévu pour le 22 décembre. Le nombre d’étoiles filantes sera de quelques dizaines par heure.

Ciel profond

13 décembre

Pour les habitants de l’hémisphère Sud, le Grand Nuage de Magellan sera haut dans le ciel et dans de bonnes conditions    d’observations. Le nouveau mode Mosaïque vous permettra d’observer différentes régions de cette galaxie, telle que la Nébuleuse de la Tarentule et les amas ouverts l’entourant. Vous pouvez également aller explorer une autre partie du LMC en observant l’amas ouvert NGC 1761 et son environnement lui aussi riche en amas et en nébulosités.

nébuleuse de la rosette

NGC2237 avec Vespera et le mode mosaïque CovalENS

30 décembre: La nébuleuse de la Rosette

Pour les habitants de l’hémisphère Nord, la nébuleuse de la Rosette sera dans de bonnes conditions d’observations au mois de décembre. Elle atteindra son point culminant le 30 décembre. Profitez du mode mosaïque pour obtenir une observation de l’ensemble de cette zone.

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Que peut-on observer dans le ciel en Novembre ?

Que peut-on observer dans le ciel en Novembre ? La fin d’année va être riche en observations du ciel et ce mois de Novembre démarre dores et déjà avec une éclipse totale de Lune, visible sur la côte ouest des Etats-Unis, Australie et Asie de l’Est, notamment.

Cérès traverse le triplet du Lion entre le 6 et le 7 novembre

Durant le 6 et 7 novembre, la planète naine Cérès passera au travers du Triplet du Lion dans le ciel. Il s’agira évidemment d’un effet visuel dans notre ciel car la plus petite planète naine du système solaire avec une taille de 950 km ne se trouve qu’à environ 400 millions de kilomètres de nous alors que les Galaxie M65, M66 et la galaxie du Hamburger se trouve à 35 millions d’années-lumière.

Ceres

Eclipse totale de Lune le 8 novembre

Après l’éclipse partielle du Soleil du 25 octobre, le Soleil, la Terre et la Lune joueront encore ensemble pour nous proposer un nouvel évènement dans le ciel. Cette fois-ci, l’alignement des 3 objets sera différent car c’est la Terre qui se retrouvera au milieu du trio. La Lune se retrouvera alors totalement dans l’ombre de la Terre et ne percevra plus la lumière du Soleil durant cette éclipse totale de Lune.

Le phénomène sera visible partout où il fera nuit le 8 novembre entre 09h10 et 12H49 UTC à savoir les Amériques, l’Asie et l’Océanie.

Que peut-on observer dans le ciel en Novembre

Uranus en opposition le 9 novembre

La septième planète du système solaire sera en opposition le 9 novembre. La géante de glace sera située à quelques degrés de la pleine Lune. Dans l’est de l’Asie et en Alaska, l’opposition de la planète sera accompagnée d’une occultation le jour d’avant par la Lune.

Leonid 18 novembre

Durant le mois de Novembre, la Terre traverse les résidus laissés par la comète Tempel-Tuttle. Environ 10 tonnes de débris pesant moins d’un gramme pour des tailles inférieures à 10mm viennent brûler dans notre atmosphère.

Dans la nuit du 18 novembre, cette pluie d’étoiles filantes des Léonides atteindra son maximum d’activité. En direction de la constellation du Lion, environ 15 météores par heure devraient être visibles.

Anecdote: la comète, officiellement référencée comme 55P/Tempel-Tuttle, a été découverte indépendamment par les astronomes Ernest Tempel le 19 décembre 1865 et par Horace Parnell Tuttle le 6 janvier 1866. Elle a une période de 33 ans. Son dernier passage au plus près du Soleil date du 28 février 1998 et son prochain est prévu pour le 20 mais 2031 d’après sa trajectoire actuelle.

M45, les Pléiades bien placées dans le ciel le 18 Novembre

Durant la nuit du 18 novembre, les 7 sœurs des Pléiades et leurs parents Atlas et Pléioné atteindront leur hauteur maximale dans le ciel nocturne. L’amas ouvert sera dans des conditions optimales pour être observé. Dans le ciel, en suivant la ligne imaginaire formée par les étoiles Sirius, la ceinture d’Orion et Aldebaran, vous découvrirez un petit regroupement de 5 étoiles brillantes. Après quelques temps d’adaptation, votre œil devrait en distinguer un peu plus et dans d’excellentes conditions d’observations et avec une bonne vue, vous devriez en distinguer 12.  En utilisant votre instrument et la version beta du mode Mosaïque de Singularity, vous devriez détecter quelques dizaines d’étoiles parmi le millier d’objets contenus dans l’amas ouvert.

M45 Que peut-on observer dans le ciel en Novembre ?

photo par Hervé Descoubes

Orion Nebula M42 premier "mode panorama" jamais intégré à un télescope
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CovalENS : le premier « mode panorama » jamais intégré à un télescope

premier "mode panorama" jamais intégré à un télescope
Découvrez CovalENS, le premier « mode panorama » jamais intégré à un télescope et explorez une zone du ciel beaucoup plus vaste que le champ de vision original de votre instrument.

Vespera et Stellina proposent désormais un mode d’observation innovant qui permet d’obtenir, de façon automatique, des vues de la voûte céleste plus étendues que ce qu’autorisent normalement les caractéristiques des instruments. Avec la même station d’observation, vous bénéficiez maintenant d’une fenêtre élargie sur l’Univers et de plus d’opportunités pour capturer des images uniques.

1 – Quelles sont les nouvelles possibilités offertes par la capture de mosaïques ?

Stellina et Vespera disposent d’un champ d’observation fixe qui est déterminé par la focale de chacun des instruments ainsi que la taille de leurs capteurs.

Pour Stellina, ce champ est de 1° x 0,7° et pour Vespera de 1,6° x 0,9°.

De nombreux objets du ciel profond ainsi que la Lune et le Soleil (observable avec le filtre solaire disponible en option) sont de dimensions plus petites que ce champ et peuvent être observés et photographiés en entier. Mais il existe également certains objets ou ensembles d’objets dont les dimensions sont plus importantes et qui ne peuvent pas être visibles dans leur intégralité sur les images capturées. Par exemple, la Grande galaxie d’Andromède mesure environ 3° dans sa plus grande longueur (6 fois la pleine Lune).

Le mode mosaïque permet d’étendre le champ d’observation de Stellina et de Vespera, et ainsi d’obtenir des vues d’objets et de régions de l’univers plus larges. C’est comme si vous disposiez d’une deuxième station d’observation pour le grand champ.

M31 Andromeda Galaxy premier "mode panorama" jamais intégré à un télescope

La galaxie d’Andromède capturée avec Vespera en mode mosaïque (image non traitée, temps d’intégration : 2 heures). L’image représente un champs de 2,8° x 2,1°. Le rectangle blanc représente le champ natif de Vespera et le rectangle bleu le champ natif de Stellina.

Avec la capture de mosaïques, vous pouvez désormais :

  • Obtenir des images plus complètes des grands objets du ciel profond tels que la Galaxie d’Andromède, la nébuleuse de la Rosette (constellation de la Licorne), la nébuleuse de la Carène, la nébuleuse du Coeur (Cassiopée), le Petit Nuage de Magellan, les grands amas d’étoiles comme celui des Pléiades…
  • Mieux explorer l’environnement des grandes nébuleuses, comme par exemple la Grande Nébuleuse d’Orion ou la nébuleuse de la Tête de Cheval, la région de la nébuleuse de la Tarentule ou bien des régions riches en nébulosités du centre de la Voie Lactée
  • Obtenir, dans une même vue, des ensembles de nébuleuses comme par exemple la nébuleuse de la Lagune et la nébuleuse Trifide (constellation du Sagittaire) mais aussi des vues rassemblant plusieurs amas d’étoiles comme M46 et M47 (constellation de la Poupe)
  • Capturer de petits astérismes ou des ensembles d’astres présentant une esthétique particulière comme par exemple la Cascade de Kemble (constellation de la Girafe)
  • Il était déjà possible de visualiser, dans le même champ, des ensembles de galaxies tels que M81 et M82, désormais, ce sont des groupes plus larges qui s’offrent à vous : l’amas de galaxies du Lion ou encore la Chaîne de Markarian (Chevelure de Bérénice).

Dimensions des mosaïques et spécificités selon la station d’observation

L’utilisateur peut choisir dans l’interface de Singularity les dimensions et proportions de la mosaïque (voir partie 3).
Pour le champ maximum aux proportions du capteur est de 3,2° x 1,8° et pour Stellina 2° x 1,4°.

Les utilisateurs de Vespera bénéficient, grâce au mode mosaïque, de la possibilité de capturer des images d’une définition plus élevée que la définition du capteur, pouvant aller jusqu’à 8,2 megapixels.

La définition maximale d’une mosaïque réalisée avec Stellina est de 6,4 mégapixels.

Le cadrage d’une mosaïque est défini par rapport à l’orientation nord / sud de la voûte céleste (orientation équatoriale), ainsi les utilisateurs de Vespera ne sont pas dépendants de l’orientation des objets célestes dans le champ de vision qui varie selon l’heure d’observation.

Le procédé innovant imaginé par Vaonis pour capturer ces images en champ étendu (voir partie 2) permet de bénéficier d’un effet de « dithering » (une même portion du ciel est capturée successivement par des zones différentes du capteur) qui atténue l’impact des défauts inhérents au capteur (bruit, pixels chauds) et permet d’obtenir un rendu final de meilleure qualité.

 

Récapitulatif des caractéristiques des mosaïques

Stellina Vespera
champ natif du télescope 1° x 0,7° 1,6° x 0,9°
dimensions max. du champ étendu (proportions du capteur) 2° x 1,4° 3,2° x 1,8°
dimensions max. du champ étendu (carré) 1,7° x 1,7° 2,4° x 2,4°
dimensions max. du champ étendu (horizontal) 2,8° x 1 3,6° x 1,6°
dimensions max. du champ étendu (vertical) 0,7° x 4° 0,9° x 6,4°
Définition max. du champ étendu 6,4 Mpx 8,2 Mpx
Comparaison du champs de Stellina et Vespera et du champs étendu

Comparaison entre le champ natif de chaque station d’observation et le champ étendu maximum aux proportions du capteur puis aux proportions carrées ( Stellina en bleu, Vespera en gris)

2 – Quel est le principe de fonctionnement de la capture de mosaïques ?

Vaonis a mis au point une méthode innovante de capture d’images permettant d’obtenir, dans un temps optimal, une image du champ étendu, tout en procédant simultanément à l’empilement d’images, indispensable en astrophotographie pour obtenir un rendu de qualité satisfaisante.

Le processus de création d’une mosaïque est complètement automatique.

Après avoir lancé l’observation en mode mosaïque, votre station d’observation balaie progressivement le champ que vous avez défini dans l’application Singularity en décalant le pointage du télescope par petites touches. Simultanément, les images sont capturées pour composer la mosaïque. Au fur et à mesure de la capture, les larges portions d’images qui se chevauchent sont utilisées pour réaliser l’empilement sur ces zones.

La video ci-dessous montre en accéléré le déroulement du processus.

 

Un temps d’observation d’environ 60 minutes (temps d’intégration qui s’affiche dans votre application Singularity) est nécessaire pour que votre instrument balaie l’ensemble du champ étendu et propose une image de la mosaïque finale avec une qualité suffisante.

Si vous décidez de poursuivre l’observation, le temps additionnel sera utilisé pour effectuer des balayages supplémentaires du champ et ainsi améliorer progressivement la qualité de l’image finale.

Au bout de 120 minutes d’observation (temps d’intégration qui s’affiche dans votre application Singularity), vous obtenez une image de l’ensemble du champ d’une qualité significativement meilleure, permettant de réaliser, par exemple, un traitement manuel de l’image pour en faire ressortir les détails plus subtiles.

M31 Andromeda Galaxy premier "mode panorama" jamais intégré à un télescope

Légende : la Galaxie d’Andromède M31, capturée par Vespera avec un temps d’intégration de 2 heures et traitée avec les applications Affinity Photo et Starnet ++ (image : Sébastien Aubry – @adventurerofthethirplanet )

 

Rosette Nebula premier "mode panorama" jamais intégré à un télescope

La nébuleuse de la Rosette, capturée par Vespera avec un temps d’intégration de 2h30 et traitée avec les applications Affinity Photo et Starnet ++. Les cadres superposés à l’image représentent les champs natif de Stellina (en bleu) et de Vespera (en blanc) – (image : Sébastien Aubry – @adventurerofthethirplanet )

3 – Comment utiliser le mode panorama sur votre station d’observation

Singularity propose une interface simple et intuitive qui permet de définir la région du ciel pour laquelle obtenir une mosaïque, en tenant compte de la taille et la forme des objets célestes que vous souhaitez y inclure.

Comme pour toute observation avec Vespera ou Stellina, le point de départ pour obtenir une vue en champ étendu est la recherche de votre cible dans l’Explorer de l’application Singularity. Dans cette version Beta, le mode mosaïque fonctionne avec le mode manuel mais n’est pas compatible avec la fonctionnalité « Plan my Night ».

Si votre cible n’est pas répertoriée dans le catalogue de Singularity, vous pouvez choisir un autre objet proche et disponible dans le catalogue (vous aurez par la suite la possibilité de recadrer le champs d’observation) ou définir une cible manuelle.

Une fois votre cible sélectionnée, Singularity vous propose de démarrer une observation classique ou une mosaïque.

En choisissant cette dernière option, Singularity vous propose une carte du ciel centrée sur votre cible en représentant la région environnante.

La carte affiche tous les objets du ciel profond en indiquant leur formes globales pour les grandes nébuleuses et leur dimensions et orientations pour les galaxies et amas d’étoiles. Les étoiles les plus brillantes sont également représentées.

Un rectangle blanc se superpose à la carte et délimite le champ qui sera capturé par votre station d’observation lorsque vous démarrerez la mosaïque.

Tirez les poignées qui se trouvent dans les coins de ce rectangle pour modifier la taille et les proportions de la région. Le bandeau supérieur à l’écran indique les dimensions en degrés du champ.

Faites glissez la carte afin de cadrer les cibles que vous souhaitez inclure dans le champ.

Singularity interface

L’interface de Singularity pour définir la dimension et le cadrage de votre mosaïque : (1) Tirez les poignées du cadre pour modifier sa taille et ses proportions. (2) Déplacez la carte pour affiner votre composition.

Lorsque vous êtes satisfait de votre cadrage, lancez l’observation pour que votre télescope commence à capturer la mosaïque et vous montre sa progression en temps réel au fur et à mesure de l’acquisition des images unitaires.

Il faut environ 60 minutes pour que la station d’observation complète une mosaïque. Cependant, vous pouvez à tout moment interrompre le processus si l’image en cours vous satisfait. Vous pouvez alors l’enregistrer ou l’exporter en l’état.

Attention cependant : il n’est pas possible de reprendre une mosaïque que vous avez interrompue. Vous devrez recommencer l’acquisition depuis le début. De même, si en cours de réalisation d’une mosaïque vous demandez à refaire la mise au point, la capture sera interrompue et sera reprise (automatiquement) depuis le début.

framing sample

Exemples de définition du cadre de la mosaïque dans Singularity pour différentes régions du ciel : (1) Nébuleuse de la Lagune et Trifide (2) Chaîne de Markarian

Enregistrement et export des images de mosaïques

Vous pouvez, à tout moment, enregistrer et exporter une image de la mosaïque comme vous le faites habituellement avec une observation classique. Le résultat de la mosaïque peut être obtenu en format JPEG ou bien en format brut TIFF si vous souhaitez effectuer une traitement d’image manuel.

Si vous avez activé l’enregistrement des fichiers sur clef USB ou dans la mémoire interne de Vespera, vous y retrouverez tous les JPEG de chacune des étapes de réalisation de la mosaïque ainsi que le fichier brut au format TIFF du dernier état avant l’interruption de l’observation. Vous pouvez également enregistrer toutes les images brutes unitaires au format FITS qui ont servi à l’empilement et à la composition de la mosaïque. Attention toutefois : pour exploiter les images brutes au format FITS, vous devrez manuellement réaliser l’assemblage de la mosaïque ainsi que l’empilement avec une application spécialisée.

Le fichier d’image brut au format TIFF représente la mosaïque assemblée (avec l’empilement réalisé par la station d’observation) et peut être exploité directement dans n’importe quel logiciel de traitement d’images.

Orion Nebula M42 | premier "mode panorama" jamais intégré à un télescope

La région de la grande nébuleuse d’Orion, capturée par Vespera avec un temps d’intégration de 2h30 et traitée avec les applications Affinity Photo et Starnet ++ (image : Sébastien Aubry – @adventurerofthethirplanet )

Filtre solaire Vespera
Journal de bord

Observer le Soleil avec Vespera et Stellina

Observer le soleil avec Vespera et Stellina

Grâce à leurs filtres solaires optionnels qui ne transmettent qu’ 1/100 000 du rayonnement solaire, Vespera et Stellina permettent d’observer certains des phénomènes qui se déroulent à la surface de notre étoile sans risque pour l’instrument et sans danger pour les yeux puisque l’image est transmise par le capteur intégré à l’instrument. Avec l’activité du Soleil actuellement en augmentation, c’est le bon moment pour démarrer ce nouveau type d’observation et prolonger votre expérience avec les stations d’observation de Vaonis même en plein jour.

 

Vespera et son filtre solaire

Le filtre solaire Vespera se fixe facilement devant l’objectif de la station d’observation et est automatiquement reconnu par l’application Singularity permettant ainsi de lancer l’observation solaire en toute sérénité.

1. Quelle partie du Soleil peut-on observer ?

Le Soleil est structuré en plusieurs couches. Bien qu’il ne comporte pas de surface solide, une des couches extérieures appelée la photosphère est la source de plus de 99% du rayonnement solaire. Dans la pratique, c’est ce que nous considérons comme la surface du Soleil et c’est cette couche que nous pouvons observer avec Vespera et Stellina équipés du filtre solaire.
La photosphère possède une épaisseur d’environ 400 kilomètres et une température d’environ 5500°C.

structure du soleil

La structure du Soleil. Vespera, équipé du filtre solaire, permet d’observer la photosphère – Illustration : Sébastien Aubry.

La partie au-delà de la photosphère est considérée comme l’atmosphère solaire. Sa partie basse est appelée « chromosphère » et n’est observable qu’avec des instruments spécifiques capables de filtrer uniquement la partie du spectre lumineux correspondant au rayonnement de l’hydrogène alpha. On peut aussi en apercevoir des fragments (les protubérances solaires) pendant une éclipse totale de Soleil (taches roses sur le pourtour du disque).

Enfin la partie haute de l’atmosphère solaire est appelée « la couronne » et est observable soit avec un instrument spécifique appelé « coronographe », soit à l’oeil nu, à l’occasion d’une éclipse totale de Soleil.

2. Que voit-on à la surface du Soleil avec Vespera et Stellina équipés du filtre solaire ?

La photosphère apparait relativement uniforme et ne présente pas de formations permanentes comme c’est le cas pour les planètes où la Lune. En revanche, il y apparait régulièrement des taches sombres isolées ou regroupées. Il s’agit des taches solaires, observables de façon évidente avec les stations d’observation. Cependant, il est parfois possible que la surface du Soleil ne présente aucune tache (voir la suite pour plus d’explications).

Observation solaire avec Vespera et Stellina

Image du Soleil capturée avec Vespera, équipé du filtre solaire montrant des taches solaires.

La durée de vie des taches solaires varie de quelques jours à plusieurs dizaines de jours. Elles suivent la rotation du Soleil et ont également leurs déplacements propres à sa surface. L’aspect du disque solaire change donc tous les jours.
En observant attentivement les plus grosses taches et les groupes de taches, on constate que le coeur très sombre des taches que l’on appelle « ombre » est souvent entouré par une auréole un peu moins sombre que l’on appelle « pénombre ».

Les taches solaires sont des régions plus froides avec une température d’environ 3500°C. Elles sont le résultat de boucles de champs magnétiques particulièrement intenses qui « crèvent » la photosphère et limitent le renouvellement de matière provenant des couches sous-jacentes de l’étoile.
Les taches les plus petites mesurent quelques milliers de kilomètres alors que les plus grosses atteignent 50 000 km de diamètre. Elles pourraient ainsi contenir plusieurs fois la Terre.

Sur le bord du disque solaire, proche de groupes de taches ou de façon isolée, il peut être possible d’observer des zones plus brillantes. Il s’agit des facules. Leur contraste avec l’ensemble du disque solaire est faible et elles sont bien plus difficiles à observer que les taches. Elles sont seulement visibles en périphérie grâce à l’assombrissement apparent des bords du disque solaire. Les facules correspondent à des régions magnétiques plus chaudes, environ 8000°C. Elles peuvent se regrouper en plage de facules très étendues. Sur l’image ci-dessous, obtenue par traitement informatique des images capturées par Vespera, on distingue bien des facules sur le pourtour du disque.

Observer le soleil avec Vespera et Stellina

Traitement informatique d’images du Soleil capturées avec Vespera mettant en évidence les facules photosphpériques

3. Observer et mesurer l’activité du Soleil avec Vespera et Stellina

La quantité de taches présentes sur le Soleil est extrêmement variable et dépend de l’intensité de l’activité solaire. En plus d’un siècle d’observation, les astronomes ont remarqué que le nombre de taches varie de façon régulière selon un cycle d’environ 11 ans. Au début de chaque cycle, le Soleil est quasiment dépourvu de taches puis le nombre augmente progressivement pour atteindre un maximum et décroitre de nouveau. Le cycle d’activité solaire est intimement lié à la dynamique du champ magnétique du Soleil. Ainsi à chaque cycle,celui-ci s’inverse.

Avec Vespera et Stellina, vous pouvez réaliser un suivi régulier du décompte des taches solaires et ainsi surveiller l’évolution de l’activité de notre étoile. Nous sommes actuellement au début du 25ème cycle (depuis que celui-ci a été mis en évidence). Le nombre de taches est encore faible mais va augmenter progressivement. C’est donc le bon moment pour démarrer la surveillance du cycle et voir comment celui-ci évolue.

évolution des tâches solaires

Evolution du nombre de taches à la surface du Soleil. Celui-ci permet clairement de mettre en évidence l’existence d’un cycle d’environ 11 ans.

Si on connait la durée du cycle solaire (encore que celle-ci peut varier de plus ou moins 2 ou 3 ans), il est beaucoup plus difficile de prédire quelle intensité maximum il atteindra. Un suivi et une comparaison avec les précédents cycles peut donc fournir des indices.
Le cycle actuel devrait atteindre son maximum à l’été 2025.

Méthode pour mesurer et suivre l’activité du Soleil.

Si vous démarrez un relevé régulier de l’activité solaire avec Vespera ou Stellina, il est important que vous le poursuiviez tout du long avec le même instrument. En effet, en alternant avec un télescope dont les caractéristiques sont différentes, vous verrez plus ou moins bien les taches et cela influera sur votre décompte.

Il existe une méthode de décompte des taches assez simple qui donne une bonne indication de l’activité solaire. Elle a été établie en 1849 par l’astronome suisse Johan Rudolf Wolf et porte son nom : le nombre de Wolf. La formule suivante permet de le calculer :

R = t + 10g

R est le nombre de Wolf représentant l’intensité de l’activité solaire.
t est le nombre de taches individuelles décompté.
g est le nombre de groupes de taches décompté. Une tache isolée compte en plus pour un groupe.

En fonction de la netteté de l’image obtenue, il peut être parfois difficile de distinguer des petites taches très proches les unes des autres. De même la notion de groupe peut paraitre ambiguë. Ce qui est important c’est de conserver les mêmes règles de décompte dans le temps. Le nombre de Wolf est donc relatif à vos moyens et méthodes d’observation.
En faisant des observations régulières, on peut voir comment les taches évoluent et constater celles qui font effectivement partie d’un même groupe, ces dernières se déplaçant ensemble.

Par exemple, dans l’image ci-dessous capturée par Vespera le 14/07/2022 on peut décompter au moins 40 taches et 5 groupes.
R = 40 + 5 x 10
R = 90
Le nombre de Wolf est de 90.

 

 

 

Observer le soleil avec Vespera et Stellina

Décompte du nombre de taches et groupes de taches à la surface du Soleil.

4. Observer la rotation différentielle du Soleil avec Vespera et Stellina.

Les taches solaires sont entrainées par la rotation du Soleil. Comme elles ont une durée de vie de plusieurs jours, en capturant chaque jour une nouvelle image du Soleil on peut constater leur déplacement et faire l’expérience de mesurer la vitesse de rotation du Soleil. Les taches solaires les plus durables peuvent même être suivies sur plusieurs rotations.

Le Soleil ne possède pas une surface solide et sa rotation n’est pas homogène. Elle est plus rapide à l’équateur (24 jours) qu’au pôle (31 jours). C’est ce qu’on appelle une rotation différentielle. Les taches plus proches des pôles traversent donc plus rapidement le disque solaire.

Une expérience intéressante et amusante consisterait à réaliser une animation en video de la rotation du Soleil et de l’évolution des taches à partir d’une série d’images prises à intervalle régulier.
Pour réaliser cette manipulation, il est nécessaire de connaitre l’orientation de l’axe de rotation du Soleil par rapport à l’image capturée par Vespera ou Stellina pour aligner chaque image de façon identique. Cette orientation dépend de la date, de l’heure et du lieu de votre observation.
Pour la connaître, vous pouvez par exemple vous aider du logiciel « TiltingSun » que vous pouvez télécharger à l’adresse suivante : https://atoptics.co.uk/tiltsun.htm

Pour repérer la position des taches solaires, mesurer la rotation du Soleil ou réaliser une animation il est nécessaire de connaitre l’orientation du Soleil dans l’image

5. Comment démarrer une observation du Soleil avec Vespera et Stellina ?

Pour observer le Soleil , vous devez vous procurer le filtre solaire (en vente ici). Assurez-vous de disposer de la dernière version de Singularity. Lancez l’application, sélectionnez votre lieu d’observation et depuis le Space Center, choisissez la fonction « Pointage Solaire ». Il vous suffit alors de suivre les instructions à l’écran.

Observer le soleil avec Vespera et Stellina avec l'app Singularity

Après vous être muni du filtre Solaire, choisissez « Pointage Solaire » depuis l’onglet Space Center.

L’observation solaire ayant lieu de jour, il n’y a aucune étoile visible que les stations d’observation puissent utiliser pour réaliser une astrométrie (détection de champ d’étoiles qui permet à Vespera et Stellina de se repérer dans le ciel) et s’initialiser comme c’est le cas lors d’une observation nocturne. C’est la raison pour laquelle vous devez donner un petit coup de pouce à votre station d’observation en l’orientant le plus précisément possible face au Soleil.
Cette opération est très facile en observant l’ombre du télescope projetée sur le sol. Faîtes tourner manuellement Vespera ou Stellina sur sa base. Lorsque les rayons du Soleil passent à travers l’interstice entre le bras et le corps du télescope et coupent l’ombre en deux, cela indique que le télescope est correctement aligné. Il prend ensuite le relai et réalise un balayage pour pointer précisément le Soleil puis effectuer le suivi.

Aligner son Vespera avec le soleil pour l'observation solaire

A gauche : Vespera n’est pas correctement aligné – A droite : Le Soleil passe à travers l’interstice entre le bras et le corps de Vespera, le télescope est correctement aligné.

Une fois le Soleil correctement pointé, Vespera en propose une image dont vous pouvez voir la taille relative depuis les différentes planètes du système solaire accompagné des étoiles qui seraient visibles autour du Soleil si on pouvait s’affranchir de la lumière du jour.
Pour récupérer une image destinée aux diverses expériences évoquées ci-dessus, choisissez « l’image brute » du Soleil.

Observer le soleil avec Vespera et Stellina

Choisissez d’observer le Soleil comme si vous étiez sur une autre planète du système solaire ou bien choisissez l’image brute pour réaliser diverses expériences sur les taches et la rotation du Soleil.

Avertissements

N’observez jamais le Soleil directement à travers un instrument optique qui n’est pas équipé d’un filtre de protection spécifique.
Ne pointez jamais Vespera ou Stellina vers le Soleil si votre station d’observation n’est pas munie d’un filtre commercialisé par Vaonis.

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