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Observations

Journal de bord, Observations

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Avril 2023 est une période passionnante pour les observateurs d’étoiles, car il y a de nombreux objets célestes à observer dans le ciel nocturne. Des galaxies aux amas d’étoiles, en passant par les nébuleuses et les éclipses, l’Univers offre une abondance de merveilles astronomiques magnifiques et envoûtantes à explorer.

Dans cet article de blog, nous allons examiner de plus près cinq des objets les plus intéressants à observer dans le ciel au cours du mois d’avril 2023. Alors: que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

La galaxie d’Andromède

La galaxie d’Andromède, également connue sous le nom de M31, est une galaxie spirale située à environ 2,5 millions d’années-lumière de la Terre. C’est la galaxie la plus proche de notre Voie lactée et elle peut être observée à l’œil nu par nuit claire et sans pollution lumineuse. Elle se présente sous la forme d’une tache floue et peu lumineuse dans la constellation d’Andromède. Avec un télescope, vous pouvez voir ses bras en spirale et son noyau brillant. La galaxie d’Andromède est un spectacle magnifique et mérite d’être observée en avril.

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Pris avec Vespera par Sébastien Aubry utilisant notre technologie brevetée CovalENS

L’amas de la Ruche

L’amas de la Ruche, également connu sous le nom de M44, est un amas ouvert situé dans la constellation du Cancer. Il est visible à l’œil nu sous la forme d’une petite tache floue. Avec un télescope, vous pouvez voir ses nombreuses étoiles qui brillent comme des diamants. L’amas de la Ruche est l’un des amas ouverts les plus proches et les plus brillants de la Terre. C’est un spectacle magnifique qui mérite d’être observé en avril.

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Pris avec Vespera par Ray B.

Les Pléiades

Les Pléiades, également connues sous le nom des Sept Sœurs, sont un amas d’étoiles ouvert situé dans la constellation du Taureau. Il est visible à l’œil nu sous la forme d’un petit amas d’étoiles. Avec un télescope, vous pouvez voir ses nombreuses étoiles et ses nuages de gaz et de poussière. Les Pléiades sont l’un des amas ouverts les plus célèbres et les plus faciles à reconnaître dans le ciel nocturne. C’est une excellente cible pour les débutants et les observateurs expérimentés.

Pris avec Vespera utilisant notre technologie CovalENS

La nébuleuse de la Rosette

La nébuleuse de la Rosette, également connue sous le nom de NGC 2237, est une magnifique nébuleuse par émission située dans la constellation du Monocéros. Cette grande nébuleuse circulaire se présente sous la forme d’un nuage rose rougeâtre peu visible au télescope. Elle doit son nom à sa forme de rose et à ses détails complexes, qui en font une cible appréciée des astrophotographes. La nébuleuse de la rosette est un objet impressionnant à observer et vaut vraiment la peine d’être vue en avril 2023.

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 ?

Pris avec Vespera utilisant notre technologie CovalENS

Eclipse dans l’hémisphère sud : Eclipse solaire hybride

Le 20 Avril, une éclipse solaire totale balaie le cap Nord-Ouest, une péninsule isolée de l’Australie occidentale. Elle est également visible depuis certaines parties du Timor oriental et de la province indonésienne de Papouasie occidentale. 

Qu’est-ce qu’une éclipse solaire hybride ? Une éclipse solaire hybride, également appelée éclipse annulaire-totale, est un type rare d’éclipse solaire qui se produit lorsque l’ombre de la Lune passe au-dessus de la Terre, mais que la taille apparente de la Lune n’est pas suffisante pour recouvrir complètement le Soleil.

N’oubliez pas de commander votre filtre solaire Vespera et de lire cet article sur les observations solaires si vous avez la chance de pouvoir observer l’éclipse !

Que peut-on observer dans le ciel en avril 2023 | conclusion

Avril 2023 est une excellente période pour les amateurs d’étoiles qui souhaitent explorer l’hémisphère sud et observer certains des objets les plus beaux et les plus fascinants du ciel nocturne et assister à l’éclipse !

Si vous souhaitez explorer le ciel nocturne, pourquoi ne pas essayer d’observer les étoiles en avril ? Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une nuit claire et de Vespera.

Pour plus d’astuces et de conseils sur l’observation des étoiles, visitez notre site web.

Bonne observation des étoiles !

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Traitement d’images Affinity Photo : tutoriel complet

Nouvelle version 2023

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet pour optimiser ses images brutes Vespera et Stellina

Saviez-vous que vous pouvez maintenant exporter les images de vos observations dans un format TIFF 16 bits ? Ce fichier brut vous permet d’appliquer vos propres paramètres de traitement d’image et d’éditer les images à votre convenance. Vous obtenez ainsi une meilleure qualité d’image et personnalisez les résultats sans avoir à empiler vous-même les fichiers sur un logiciel d’astrophotographie. Ce tutoriel explique comment traiter des images brutes avec Affinity Photo, et convient aux débutants qui souhaitent apprendre les techniques de traitement d’images astronomiques.

SOMMAIRE

  1. Préambule
    1. Ce dont vous avez besoin.
    2. A propos de la méthode employée dans ce tutoriel.
  2. Étapes de traitement.
    1. Révéler l’image avec le « tone stretching ».
    2. Réduire le bruit.
    3. Accentuer les détails.
    4. Atténuer les étoiles.
    5. Ajuster les couleurs.
    6. Donner la touche finale.
  3. Peut-on aller plus loin ?

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet | Vos besoins

Le logiciel Affinity Photo

Affinity Photo est un logiciel de traitement d’image semblable à Photoshop. Il en reprend les principales fonctionnalités et en ajoute certaines qui lui sont propres . Il est plus accessible que Photoshop de par son prix mais également sont interface plus simple à prendre en main et présente de bonnes performances. Il est disponible pour les systèmes Windows et MacOS. Il existe aussi une version pour iPad.

Affinity Photo possède certaines fonctionnalités spécialement dédiées aux photos astronomiques telles que la prise en charge native des images au format FITS et l’empilement avec utilisation d’images de calibration.

Informations et téléchargement
Tarif : environ 50€ – achat unique (pas d’abonnement)

Ce tutoriel est réalisé avec la version 2 de Affinity Photo, toutefois l’ensemble des manipulations présentées peuvent également être réalisées avec la version 1. Les captures d’écran diffèrent essentiellement par un nouveau design des icônes.
La plupart des fonctionnalités mises en oeuvre dans ce tutoriel sont aussi disponibles dans le logiciel Photoshop.
La capture d’écran ci-dessous (fig. 2) présente les principaux éléments d’interface d’Affinity Photo que nous allons utiliser.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 2 – L’interface d’Affinity photo.

Le fichier d’exemple

C’est la célèbre Nébuleuse d’Orion (M42) qui est utilisée comme exemple dans ce tutoriel. Vous pouvez télécharger l’image source au format TIFF en cliquant ici.
Il s’agit d’une image capturée par Vespera en mode panorama grâce à la fonctionnalité covalENS et avec l’intégration d’environ 900 poses de 10s (soit 2h30 au total).

Vous pouvez bien entendu appliquer ce tutoriel à vos propres images. Vous devez pour cela réaliser un export TIFF des images que vous capturez. Pour savoir comment faire, reportez vous à cet l’article .

Pour obtenir la meilleure qualité d’image possible à l’issue de votre traitement, il faut commencer par mettre toutes les chances de votre coté lors de la capture. Vous pouvez consulter les 14 conseils pour optimiser les performances de votre station d’observation.

A propos de la méthode employée dans ce tutoriel.

Il n’existe pas une seule façon de procéder au traitement d’une image astronomique. La variété des logiciels disponibles ainsi que la variété des fonctionnalités proposées par chaque logiciel fait qu’il existe une multitude de façons d’arriver à un résultat. Il existe d’ailleurs une multitude de résultats possibles.

Il est important de noter également que les réglages utilisés pour traiter un objet céleste particulier pourront être très différents de ceux nécessaires pour un autre astre. Nébuleuses, galaxies ou amas d’étoiles ont des caractéristiques très différentes et même au sein d’une catégorie d’objets, leurs aspects sont très variables. L’intérêt du traitement manuel par rapport au traitement automatique réalisé par votre station d’observation est justement de pouvoir l’adapter aux particularités de chaque objet céleste. Aussi, il ne s’agit pas tant de suivre pas à pas le tutoriel que de comprendre les notions relatives au traitement d’image qu’il présente afin de pouvoir l’adapter à d’autres cas.

Traitement non destructif

La plupart des manipulations décrites dans ce tutoriel sont non destructives. A n’importe quel moment du processus, il est possible de revenir facilement sur des réglages déjà effectués pour les ajuster et voir le résultat en temps réel sans annuler le reste de votre travail . L’image d’origine reste toujours disponible sans être directement altérée.
Cette méthode offre plus de souplesse mais nécessite également une configuration informatique plus puissante.
Si à une étape du traitement , votre ordinateur est trop ralenti , vous pouvez « aplatir » le résultat obtenu (c’est à dire fusionner toutes les étapes de traitement ) et poursuivre vos manipulations.

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet | Etapes de traitement

Etape 1 : Révéler l’image avec le « tone stretching »

Lorsque vous ouvrez le fichier TIFF 16 bit, la première vision de l’image peut être déroutante (voir figure 2). L’image semble presque entièrement sombre. Pourtant le signal est bien présent. Ce que nous voyons à ce stade est essentiellement le cœur de la nébuleuse et les étoiles le plus brillantes. Pour faire apparaitre l’ensemble de la nébuleuse, il est nécessaire « d’étirer » la partie de l’histogramme comportant les tons sombres de l’image. Cette étape est souvent appelé le « tone stretching ».

Pour mieux comprendre : Le rôle du “tone stretching”

La palette de nuances que l’écran de l’ordinateur peut représenter (la dynamique) est bien plus faible que celle de l’image TIFF. C’est pour cette raison que nous ne voyons que les parties très lumineuses de l’image.
les nébuleuses et les galaxies sont beaucoup moins lumineuses que les étoiles les plus brillantes et en astrophotographie, c’est donc plutôt la partie des tons sombres de l’image que l’on veut faire ressortir.
Le « tone stretching » permet d’augmenter la prépondérance des tons sombres par rapport aux tons clairs.

 

Une fois l’image ouverte avec Affinity Photo, portez votre attention sur les palettes situées à droite (voir figure 2). Assurez vous que la palette “Calques” est visible.

Comme de nombreux logiciels de graphisme, Affinity Photo utilise un système de calques qui se superposent pour composer l’image finale. Certains calques peuvent comporter une image, d’autres sont des calques de réglages dont l’effet affecte tous les calques visibles qui se trouvent en dessous.

Pour réaliser le « tone stretching » nous utilisons des calques de réglages.

  • Au bas de la palette des calques, cliquez sur l’icône réglages (fig. 2). Dans la liste des calques de réglages qui apparait, choisissez  » niveaux ».

La nouvelle palette qui s’affiche, présente un histogramme de l’image (c’est la répartition du signal dans l’image) ainsi que les commandes disponibles. l’histogramme montre bien que la majorité du signal de l’image est situé dans les tons sombres ( partie gauche de l’histogramme).

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

fig. 3 – Réglage du gamma

  • Glissez le curseur « gamma » vers la gauche pour favoriser les tons sombres jusqu’à ce que la nébuleuse apparaisse mais sans que le fond du ciel ne devienne trop clair. Pour cette image, je recommande de régler le gamma sur 0,45 (si vous appliquez ce tutoriel avec une autre image, le réglage sera probablement différent).

Nous allons maintenant utiliser un deuxième outil, qui permet de faire ressortir davantage la nébuleuse sans augmenter la luminosité du fond du ciel.

  • Assurez vous que le calque de réglage des niveaux est sélectionné et cliquez de nouveau sur l’icône « réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « courbes » dans la liste.

Un nouveau calque s’ajoute au dessus du calque « réglages niveaux » et une nouvelle palette affiche les commandes correspondantes (fig. 4, partie gauche).

Traitement d'images avec Affinity Photo

Fig. 4 – Réglages courbes

Traitement d’images Affinity Photo : tutoriel complet | Pour mieux comprendre les courbes de tons

Le graphique des courbes de tons permet, de façon sélective, d’augmenter ou de diminuer la luminosité des zones de l’image en fonctions de la luminosité qu’elles possèdent déjà. Par exemple on peut décider d’augmenter la luminosité des zones sombres sans trop modifier celle des zones déjà suffisamment lumineuses.

La gauche du graphique (figure 4 à gauche) représente les tons très sombres, appelés les ombres (ou noirs) alors que la droite représente les tons très clairs autrement appelés “les blancs”. Entre les deux s’étalent les tons moyens foncés puis les tons moyens clairs.

L’axe vertical du graphique indique la valeur de luminosité pour chaque ton : minimum (noir) en bas, et maximum (blanc) en haut. Initialement, la courbe qui traverse le graphique, indique assez logiquement que les ombres ( à gauche) sont extrêmement peu lumineuses et que les hautes lumières à droite sont très lumineuses.

 

En cliquant sur la courbe, on peut modifier sa forme afin d’augmenter le niveau de luminosité de certains tons sans affecter les autres.
Dans notre cas, nous souhaitons augmenter la luminosité des tons ou se trouvent les nébulosités sans augmenter les hautes lumières ( pour ne pas les « surexposer ») ni les tons noirs (pour ne pas rendre le fond du ciel trop lumineux ).

  • Cliquez sur la courbe du coté des tons sombres afin d’ajouter un point de contrôle puis déplacez le vers le haut afin d’augmenter la luminosité de cette plage de tons.

Nous constatons que les parties sombres ressortent davantage mais les zones très claires deviennent brûlées. Nous devons donc ajouter un autre point de contrôle sur la courbe afin de ramener la luminosité des hautes lumières vers leurs valeurs initiales.

  • Ajoutez les points de contrôle nécessaires à la courbe afin qu’elle adopte une forme similaire à celle de la figure 4 à droite.

Après cette manipulation, nous sommes tenté de faire ressorti encore davantage les nébulosités. Plutôt que de ré-ajuster la courbe de tons sur laquelle nous venons d’agir, il peut-être préférable d’ajouter un second calque de « réglages courbes » pour procéder progressivement.

  • Cliquez sur l’icône « réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « courbes ».
  • Ajoutez des points de contrôle sur la nouvelle courbe de tons ( fig. 5) de façon à faire ressortir la nébuleuse tout en préservant le fond de ciel et les parties très lumineuses.
    Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

    Fig. 5 – deuxième réglage de la courbe des tons.

Voici le résultat que vous devriez obtenir à la fin de cette étape, comparé à l’image de départ.

Etape 2 : Réduire le bruit.

Lorsque nous effectuons un zoom dans l’image nous observons la présence de “bruit”. Le bruit, c’est cette sorte de granulation qui apparaît surtout dans les zones sombres de l’image.
Le bruit est réparti de façon aléatoire et homogène sur toute l’image. Il est moins perceptible dans les zones claires puisque l’intensité lumineuse plus faible du bruit se perd dans le “signal” fort des zones lumineuses.

Traitement d’images Affinity Photo : tutoriel complet | Pour mieux comprendre d’où vient le bruit

Le bruit est présent initialement sur toute image produite par un appareil électronique. Il est généré par l’électronique elle-même du capteur. Il est possible de limiter le bruit généré par le capteur en le refroidissant. C’est pour cela que certains astrophotographes expérimentés et les astronomes professionnels utilisent des caméras refroidies.

 

Lors du traitement d’une image, les différentes manipulations qui sont effectuées pour faire ressortir les détails ont également comme conséquence néfaste de faire ressortir le bruit.
Nous devons donc le réduire avant qu’il ne soit trop gênant pour la suite de nos manipulations.

  • Au bas de la palette des calques, cliquez sur l’icône « filtres dynamiques » et choisissez « Antibruit » dans la liste
  • Un nouveau calque apparait dans la palette des calques. Assurez vous qu’il est au sommet de la pile des calques. Si ça n’est pas le cas, glissez le au dessus du calque « réglages courbes » supérieur.

Commençons par réduire le bruit colorimétrique.

Si vous zoomez sur une partie de l’image qui ne comporte que le fond du ciel et devrait donc être gris très foncé, vous constatez que ce gris est en réalité composé d’une juxtaposition de pixels de différentes couleurs (fig. 7 partie gauche)

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 7 – Details du bruit sur le fond de ciel avant et après application de la réduction du bruit colorimétrique.

  • Assurez vous que le curseur « contribution du bruit de chrominance » est réglé sur 100% et glissez le curseur couleurs légèrement vers la droite. Pour cette image, vous pouvez utiliser un réglage de 6%.

Si vous examinez de nouveau en détail le fond du ciel, vous constatez maintenant que nous obtenons une juxtaposition de pixels gris et non plus de pixels de couleur (fig. 7, partie droite)

Nous allons maintenant agir sur le bruit de luminance. Plutôt que de réaliser le réglage dans le calque dynamique actif, nous allons en créé un nouveau (afin de lui appliquer un réglage plus spécifique)

  • Cliquez de nouveau sur l’icône « filtres dynamiques » et choisissez « Antibruit »
  • Assurez vous que le curseur « contribution du bruit de luminance » soit à 100%, le curseur « couleurs » à 0%, le curseur « détails de luminance » à 50% puis glissez le curseur « luminance » vers la droite pour réduire le bruit de l’image.

Plus la valeur « luminance » sera élevée, moins il y aura de bruit dans l’image. Attention cependant : Le fait de réduire drastiquement le bruit a comme effet néfaste de réduire également les détails dans l’image. Il faut donc trouver le bon compromis.

Pour cet exemple, je suggère de régler le curseur « luminance » à 12%

La réduction du bruit a été appliquée sur toute l’image. Nous avons cependant constaté que le bruit était moins perceptible dans les zones claires. Il serait intéressant d’appliquer la réduction du bruit seulement dans les zones sombres et ainsi conserver tous les détails dans les zones plus claires.

Nous pouvons arriver à ce résultat en contrôlant les options de fusion du calque “Réduction du bruit“. Nous pouvons en effet indiquer que les zones claires du calque “Réduction du bruit” deviennent « transparentes » et laissent passer l’information qui se trouve en dessous sans la modifier.

  • Assurez vous que le dernier calque « réduction du bruit » est bien sélectionné. En haut de la palette des calques, cliquez sur l’icône « options de fusion » (voir fig. 2).

Le panneau de réglages qui s’affiche présente deux graphiques qui ressemblent à celui des courbes de tons que nous connaissons bien maintenant. Ils fonctionnent de façon similaire. Nous allons nous intéresser au graphique de gauche “Plage des calques sources“. Il permet de spécifier sur quelles plages de tons le filtre vas s’appliquer (si vous travailler avec la version 2 d’affinity photo, vous pouvez utiliser à la place le nouveau « masque de plages de luminosité »).

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 8 – Options de fusion pour la réduction du bruit.

  • Cliquez sur le point de contrôle situé en haut à droite du graphique (celui qui correspond aux blancs) et glissez le vers le bas.
  • Une fois complètement en bas, glissez le également vers la gauche et observez dans l’image comment évolue le bruit pour trouver la bonne configuration.

Le calque réduction du bruit n’affecte désormais plus les hautes lumières.

  • Pour être sûr que le calque “réduction du bruit” affecte bien toutes les parties très sombres, déplacez légèrement le point de contrôle situé en haut à gauche de la courbe (ombres) légèrement vers la droite.

Le graphique devrait avoir un aspect similaire à l’illustration ci-dessus.

Etape 3 : Accentuer les détails

Maintenant que nous avons éliminé le bruit de l’image, nous pouvons faire ressortir encore davantage les très faibles nébulosités qui se trouvent sous la nébuleuse M42 et autour de la nébuleuse « Running Man » sans craindre de trop dégrader la qualité du rendu.

  • Ajoutez un nouveau calque de « réglages courbes ». Nous allons agir de façon subtile et localisée sur la zone de tons correspondant à ces faibles nébulosités.
  • Dans la palette « réglages courbes », cliquez sur « sélecteur de couleur » en bas à droite.
  • Dans l’image, cliquez sur une zone où se trouve les très faibles nébulosités et en maintenant le clic, glissez très légèrement vers le haut. Cela a pour effet d’ajouter, dans le « réglages courbes » un point de contrôle.
  • Glissez le point de contrôle vers le haut pour faire ressortir la partie concernée de l’image.
  • Ajoutez 2 autres points de contrôle de part et d’autre, et glissez les vers le bas, de façon à ce que le reste de la courbe retrouve sa position initiale comme indiqué dans la figure 9 ci-dessous.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 9 – Réglages des courbes de tons.

Nous allons maintenant accentuer les détails et la netteté de l’image.

Affinity photo propose essentiellement trois outils pour cela : le réglage de « clarté », le « masque flou » et le filtre « passe-haut ». C’est ce dernier que nous allons utiliser car c’est celui qui engendre le moins d’effets secondaires indésirables.

  • Au bas de la palette des calques, cliquez sur « filtres dynamiques » (fig. 2) et choisissez « passe-haut » dans la liste.
  • Assurez vous que le nouveau calque est placé au sommet de la pile de calques. Si ça n’est pas le cas, glissez le vers le haut.

Le filtre « passe-haut » agit sur une certaine échelle de détails en fonction du réglage que nous choisissons. Afin d’agir sur différentes échelles de détails, nous allons appliquer ce filtre plusieurs fois en commençant par les détails les plus fins.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 10 – Filtre passe-haut

  • Dans la palette des réglages du filtre « passe-haut dynamique » (fig. 10), réglez le rayon sur 1 pixels et cochez la case « monochrome » puis réglez le mode de fusion sur « lumière tamisée ».

L’effet sur l’image est subtile mais néanmoins perceptible. Il faut être particulièrement prudent lors de l’accentuation des détails car cela a pour effet d’augmenter aussi le bruit dans l’image.

Pour accentuer l’effet, nous allons appliquer de nouveau ce filtre avec les mêmes réglages :

  • Effectuez un clic droit sur le nom du calque « passe-haut » dans la palette des calques puis choisissez « dupliquer » .
  • Effectuez encore une fois la même opération pour obtenir un troisième calque « passe-haut » avec un réglage de rayon de 1 pixel (assurez vous que le nouveau calque est bien placé au sommet de la pile des calques).

Nous allons maintenant agir sur des détails de plus grande échelle.

  • Dupliquez de nouveau le calque supérieur « passe-haut » (assurez vous qu’il est placé au sommet de la pile des calques) et double-cliquez dessus pour afficher sa palette de réglages.
  • Réglez le rayon sur 2 pixels.
  • Dupliquez 2 fois ce calque afin d’accentuer l’effet.

Enfin nous allons agir sur des détails à une échelle encore plus élevée.

  • De nouveau, dupliquez le calque « passe-haut » situé au sommet de la piles des calques.
  • Affichez sa palette de réglages et réglez le rayon sur 4 pixels.
  • Dupliquez une dernière fois ce calque pour accentuer son effet.

Vous devez maintenant avoir une série de 8 calques « passe-haut ».

Cette étape est terminée. La figure ci-dessous montre l’évolution de l’image entre le début et la fin de l’étape 3.

Etape 4 : Atténuation des étoiles

l’accentuation des détails de l’image a eu pour effet de faire ressortir les étoiles. C’est un résultat que nous ne souhaitons pas puisque nous voulons plutôt faire ressortir les nébuleuses.

  • Cliquez sur l’icône « filtres dynamiques » au bas de la palette des calques et choisissez « flou minimal ».
  • Réglez le rayon sur 1 pixel et cochez la case « circulaire ».

Nous constatons que l’effet est trop radical. La plupart des petites étoiles ont disparue mais surtout, les détails dans les nébuleuses sont très déformés.

  • Pour remédier à cela, réglez l’opacité du calque correspondant au filtre « flou minimal » sur 25%.
  • Dupliquez 2 fois le calque « flou minimal ».

Cette étape est terminée. La figure ci-dessous compare l’image entre le début et la fin de l’étape 4.

Etape 5 : Ajuster les couleurs

Voici l’étape la plus créative qui vous permet de personnaliser votre image grâce à Affinity Photo.

Pour le moment, la nébuleuse d’Orion est bien pâle par rapport aux images que nous avons l’habitude de voir. Nous allons faire ressortir les couleurs, puis les ajuster.

  • Cliquez sur l’icône « réglages » au bas de la palette des calques et choisissez « Vibrance ». Assurez vous que le nouveau calque est bien placé au sommet de la pile des calques.
  • Dans la nouvelle palette correspondante, glissez les curseurs « vibrance » et « saturation » à 100%.

Utilisons maintenant l’outil « correction sélective » pour agir de façon ciblée sur les couleurs. Dans un premier temps, nous ajoutons un contraste de couleur aux plus faibles nébulosités (en dessous de M42 et autour de « Running Man ».

  • Cliquez sur « Réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « Correction sélective » (assurez vous que le nouveau calque se place au sommet de la pile des calques).
  • Dans le menu couleur, sélectionnez « jaune » pour agir sur les teintes à dominante jaune.
  • Glissez le curseur cyan à la valeur -25%,  magenta a 10%,  jaune à -55% et noir à -15% (fig. 13 ci-dessous).
Fig. Réglages de correction sélective des couleurs.

Fig. 13 Correction sélective des couleurs.

Nous allons maintenant faire ressortir les parties à dominante bleue à l’aide de l’outil « courbes » que nous avons déjà utilisé précédemment.

  • Cliquez sur « Réglages » en bas de la palette des calques et choisissez « courbes » (assurez vous que le nouveau calque se place au sommet de la pile des calques).
  • Dans la palette de réglages « courbe », choisissez le canal « bleu » dans le menu déroulant principal (master).
  • Ajoutez des points de contrôles sur la courbe bleue et modifiez leurs positions comme indiqué sur la figure ci-dessous (fig. 14) afin d’accentuer le signal bleu sur les nébuleuses.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 14 – Réglage de la courbe des tons bleus.

Améliorons maintenant l’effet avec un réglage de « correction sélective ».

  • Cliquez sur l’icône « réglages » puis choisissez « correction sélective ».
  • Sélectionnez « bleu » dans le menu « couleur ».
  • Glissez le curseur « cyan » à 100% et jaune à 25%.

Travaillons maintenant sur les nuances rouges.

  • Ajoutez un nouveau calque de réglage « correction sélective » comme ci-dessus.
  • Sélectionnez « rouge » dans le menu couleur.
  • Réglez le curseur « cyan » sur -20%, « magenta » sur 30% et « jaune » sur 80%.
  • Afin d’accentuer davantage l’effet, dupliquez ce dernier calque de réglage « correction sélective ».

Les valeurs données ci-dessus pour la correction des couleurs sont des exemples et il vous appartient de définir l’aspect que vous souhaitez donner à la nébuleuse.

Cette étape est terminée. La figure ci-dessous compare l’image entre le début et la fin de l’étape 5.

Etape 6 : donner la touche finale

Pour terminer le travail sur cette image, nous allons appliquer une dernière fois un réglage « courbes » afin d’augmenter la luminosité globale de l’image tout en préservant le fond de ciel et les zones déjà très lumineuses.

  • Cliquez sur l’icône « réglages » et choisissez « courbes » dans la liste (assurez vous qu’il soit placé au sommet de la pile des calques).
  • Ajoutez des points de contrôles sur la courbe afin d’augmenter la luminosité des tons moyens comme indiqué sur la figure 16 ci-dessous.

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 16 – Ajustement final de la courbe des tons.

En regardant l’image nous constatons sur la partie gauche que le fond du ciel présente une légère dominante magenta. Pour remédier à cela nous allons utiliser une fonctionnalité spécifique à l’astrophotgraphie proposée par Affinity Photo.

Pour utiliser cette fonctionnalité nous devons d’abord générer un nouveau calque avec le résultat de tous les ajustements que nous avons effectué jusqu’ici.

  • Effectuez un clic droit sur le calque au sommet de la pile des calques puis choisissez « fusionnez les calques visibles » dans le menu.
  • Assurez vous que le nouveau calque est bien sélectionné.
  • dans le menu principal « filtres » de Affinity photo, choisissez « astrophotographie » puis « supprimer l’arrière plan ».
  • La palette de réglage correspondante s’affiche. Dans la case « rayon » indiquez 20 px.

Au centre de l’image, vous pouvez constater l’apparition d’une poignée sous forme de deux petits cercles concentriques.

  • Déplacez cette poignée vers la droite de l’image sur une zone ou seul le fond de ciel et présent, c’est à dire ne comportant ni étoiles ni nébulosité.
  • Dans la palette « supprimer l’arrière plan », cochez la case « prélevez la couleur sous la poignée ».
  • Cliquez sur l’image pour créer une deuxième poignée cette fois-ci dans la partie supérieure droite de l’image ou seul le fond de ciel est visible.
  • Dans la palette « supprimer l’arrière plan », ajustez le curseur « niveau de noir de sortie » afin de régler l’intensité de la suppression du dégradé d’arrière plan.
  • Cliquez sur « appliquer »

Une valeur trop basse va faire disparaitre les faibles nébulosités. Il faut donc trouver le bon compromis pour atténuer le dégradé magenta de fond tout en conservant tous les détails. Pour cet exemple, je recommande une valeur de 0,08 pour le « niveau de noir de sortie ».

Traitement d'images avec Affinity Photo : tutoriel complet

Fig. 17 – Suppression du dégradé de fond de ciel.

Cette étape est terminée. Vous pouvez voir le résultat final à la figure 1 au début de ce tutoriel. Le fichier original du résultat final est également disponible dans les fichiers du tutoriel à télécharger.

Traitement d’images avec Affinity Photo : tutoriel complet | Aller plus loin ?

Nous pouvons maintenant considérer que le traitement de l’image de la nébuleuse d’Orion à partir de l’export TIFF 16 bits de Vespera sur Affinity Photo est terminé. Nous avons réussi à obtenir une image plus détaillée, plus lumineuse et aux couleurs éclatantes.

La tentation est grande d’aller encore plus loin, d’accentuer encore plus les détails et les couleurs. La question à se poser est : faut-il le faire ?

En matière de traitement d’image, il n’y a ni lois ni règles. Cependant, on considère souvent qu’un traitement est réussi quand l’image conserve un aspect naturel. En poussant plus avant le traitement, vous allez certes accentuer encore les détails, mais l’image pourrait paraître moins naturelle. De plus, gardez à l’esprit qu’en poussant le traitement vous allez aussi accentuer les défauts de l’image.

N’oubliez pas que chaque objet céleste est différent et nécessitera des réglages personnalisés. C’est l’expérience qui vous permettra de progresser et également les avis des autres astrophotographes amateurs.

N’hésitez pas à partager le résultat de vos traitements sur les réseaux sociaux et dans le groupe Facebook « My Singularity by Vaonis »

Si vous avez travaillé selon un processus non destructif, il est facile d’intervenir sur les réglages des étapes intermédiaires pour essayer d’obtenir un résultat qui vous convient davantage.

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Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ?

Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ?

Mars 2023 pourrait être une période particulièrement intéressante pour les astronomes. Ce mois-ci, un éventail de phénomènes peut être observé et étudié dans le ciel nocturne. Des événements astronomiques historiquement significatifs aux constellations et objets visibles à l’œil nu, le ciel de mars offrira aux astronomes de nombreuses occasions d’explorer et de comprendre l’univers et ses nombreux mystères. Dans ce billet de blog, nous allons aborder les nombreuses merveilles qui attendent les astronomes en mars 2023.

Galaxie : Messier 82

Située dans la constellation d’Ursa Major, Messier 82 (M82) est une galaxie en étoile qui se trouve à environ 12 millions d’années-lumière de la Terre. Cette galaxie est remarquable par sa forme brillante et allongée, due à la présence de grandes quantités de gaz et de poussière poussées hors de la galaxie par d’intenses explosions de formation d’étoiles.

M81 M82 by Vespera

M81 & M82 par Harry Laytos avec Vespera

Nébuleuse : la Nébuleuse d’Orion

L’une des nébuleuses les plus célèbres et les plus belles du ciel nocturne, la nébuleuse d’Orion (également connue sous le nom de Messier 42) est un vaste nuage de gaz et de poussière situé dans la constellation d’Orion. Cette nébuleuse est l’une des régions de formation active d’étoiles les plus proches de la Terre, et elle abrite de nombreuses étoiles jeunes et chaudes.

Améliorez votre expérience de M42 en utilisant notre technologie CovalENS, qui vous permet de modifier la composition de vos photos avec des cadres plus grands, comme on le voit sur cette image étonnante prise par Sébastien Aubry.

M42 (951 exp) avec Vespera

Amas d’étoiles : M11

Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ? M11 bien évidemment! Egalement connu sous le nom d’amas du Canard sauvage, est un étonnant amas d’étoiles situé dans la constellation du Scutum. Il est mieux observé pendant les mois d’été, mais il peut être vu à partir de mars 2023 car il monte plus haut dans le ciel au cours de la nuit. En utilisant Vespera ou Stellina, vous pourrez voir des dizaines d’étoiles brillantes disposées en un amas ouvert et lâche. L’amas est estimé à environ 220 millions d’années et est situé à environ 6 000 années-lumière de la Terre. C’est une cible populaire pour les astronomes amateurs et cela vaut vraiment la peine d’y jeter un coup d’œil si vous avez un télescope et un ciel dégagé.

 

Objet visible depuis l’Hémisphère Sud : la Nébuleuse de la Carène

Située dans la constellation de la Carène, la nébuleuse de la Carène est un énorme nuage de gaz et de poussière qui abrite de nombreuses étoiles jeunes et chaudes. Cette nébuleuse est l’une des régions de formation d’étoiles les plus brillantes et les plus actives de la Voie lactée, et c’est une cible privilégiée des astronomes et des astrophotographes.

 

Comète C/2022 E3

Découverte le 1er mars 2022 par Richard Grauer, la comète C/2022 E3 est une comète à longue période qui fait actuellement son chemin dans le système solaire interne. En mars 2023, la comète sera visible dans la constellation Auriga et devrait atteindre son pic de luminosité vers le milieu du mois.

Pour observer la comète C/2022 E3 avec votre instrument Vaonis, assurez-vous de consulter notre article (en anglais) pour régler votre station d’observation en mode manuel ici.

Que peut-on observer dans le ciel en mars 2023 ? E3 Comet by Phillip McGee

E3 Comet par Phillip McGee

Envie d’en voir plus?

En plus de ces objets spécifiques, l’un des événements astronomiques les plus significatifs de mars 2023 sera la conjonction de Jupiter et de Saturne. Cet événement rare, souvent appelé « Grande Conjonction », se produit lorsque les deux plus grandes planètes du système solaire s’alignent dans le ciel nocturne. Bien que les conjonctions entre Jupiter et Saturne se produisent environ tous les 20 ans, cet événement particulier sera unique car il s’agira de l’alignement le plus proche des deux planètes depuis le Moyen Âge. Cet alignement rare sera visible à l’œil nu et donnera aux astronomes l’occasion d’étudier les plus grandes planètes du système solaire d’une manière qui n’a pas été possible depuis des siècles.

En conclusion, mars 2023 offre de nombreux objets et événements passionnants à observer dans le ciel nocturne. Des galaxies aux nébuleuses, en passant par les amas d’étoiles et les comètes, tout le monde peut y trouver son compte. Avec le bon équipement et un peu de patience, vous pouvez être le témoin de certaines des vues les plus impressionnantes que l’univers a à offrir.

M47
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Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023?

Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023? Dans notre système solaire, plusieurs évènements auront lieu au début de cette nouvelle année. 

Tout d’abord, le 4 janvier, la Terre passera au périhélie. Dans sa trajectoire elliptique autour du Soleil, ce jour marquera la distance minimale entre notre planète et son étoile.

La distance sera de 147 098 925 km soit environ 5 million de kilomètres plus proche que la distance maximale entre les deux objets.

Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023?

 

Le 4 janvier également, la pluie des Quadrantides atteindra son pic d’activité.

Entre 60 et 200 météores à l’heure devraient illuminer le ciel étoilé. Le point radiant, l’endroit d’où semblent venir les étoiles filantes, est situé dans la constellation du Bouvier dans la direction de la Grande Ourse. Son nom vient d’une ancienne constellation, le Quadrant Mural créé en 1795 par l’astronome Jérôme Lalande. Le nom faisait référence à un outil utilisé par les astronomes. La constellation est supprimée en 1922 lorsque l’Union Internationale des Astronomes (UIA) à officialisé le nom des 88 constellations de notre ciel.

Découverte au printemps 2022, la comète C/2022 E3 (ZTF) animera ce début d’année. Le 12 janvier, elle passera au périhélie à environ 1,1 fois la distance Terre-Soleil.

Le nom de la comète suit la nomenclature officielle de dénomination de ces objets. Le “C” indique que la comète n’est pas périodique où qu’elle met plus de 200 ans à pour parcourir son orbite. “2022 E3” indique qu’il s’agit d’une comète découverte en 2022 au début du mois de Mars. “(ZTF)” est la référence à l’équipe de recherche qui a fait la découverte à savoir le Zwicky Transient Facility situé au Mont Palomar en Californie.

Passée cette date, la comète prendra le chemin de la Terre : elle devrait passer au plus près de nous le 1er février à seulement 0,28 unité astronomique soit environ 100 fois la distance Terre Lune.

Dans le meilleur des cas, la comète devrait être visible à l’oeil nu. Les estimations de la luminosité devrait s’améliorer après son passage au plus près du Soleil. 

Que peut-on observer dans le ciel en Janvier 2023?

Source

Du côté du ciel profond, plusieurs objets en fonction de votre position pourront être observés dans des conditions idéales durant ce mois de Janvier.

Il y a par exemple M47, un amas ouvert dans la constellation de la Poupe, qui passera au plus dans le ciel le 15 janvier. Vous pourrez utiliser le mode mosaïque pour capturer sur la même image M47 ainsi que M46 un autre amas ouvert et la nébuleuse planétaire NGC 2438.

Également au plus haut dans le ciel le 15 janvier, la galaxie spirale NGC 2403 dans la constellation de la Girafe sera également dans des conditions idéales pour être photographiée avec votre instrument. 

the rosette nebula
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Que peut-on observer dans le ciel en décembre?

Que peut-on observer dans le ciel en décembre? Pour ce dernier mois de l’année, Mars sera de la partie à plusieurs reprises, accompagné par de belles pluies d’étoiles filantes!

La planète Mars nous proposera plusieurs évènements au mois de décembre

Le 1er décembre, comme environ tous les 780 jours, la planète rouge passera au plus proche de La Terre. Lors de ce passage, Mars sera cette fois-ci à 81 millions de kilomètres de nous. Comme la trajectoire de la planète est excentrique, elle ne décrit pas un cercle mais une ellipse, la distance minimale entre les deux planètes varie entre 55 millions et 120 millions de km.

La configuration de 2022 n’est donc pas la plus optimale. Il faudra attendre les prochains passages de 2035 et 2050 pour que la planète soit au plus proche possible.

Pour assister au prochain record de proximité entre les deux planètes, il faudra attendre le 28 août 2287. La distance ne sera que de 55,758 millions de km soit 70000 km de moins que le précédent record de 2003.

Crédit : Yohann Gominet, Observatoire de Paris – PSL / IMCCE

Quelques jours plus tard, le 8 décembre, la planète sera en opposition. Le système Soleil, Terre Mars sera aligné.

Dans certaines parties du monde, Mars jouera en même temps à cache-cache avec la pleine Lune. En Europe de l’Ouest, au Canada et sur une large partie des États-Unis, la planète rouge passera derrière la dernière pleine Lune de l’année. Durant environ 1h, entre 2H17 UTC et 6H10 UTC, en fonction de votre position, la planète disparaitra derrière notre satellite naturel.

occultation de la lune par mars

Au final, Mars sera visible simultanément avec les autres planètes du système solaire à la fin du crépuscule.

Pour Uranus et Neptune, vous aurez besoin d’un instrument pour les observer.

Les autres seront, quant à elles, visibles à l’œil nu.

Solstice 21 décembre 21h48

Le 21 décembre, à 21H48 UTC, marquera le solstice de décembre.

Pour l’hémisphère nord, il s’agira de la nuit la plus longue et du début de l’hiver pour les régions tempérées. Pour l’hémisphère Sud, il s’agira de la nuit la plus courte et le début de l’été dans les zones tempérées.

Des pluies d’étoiles filantes

Pluie de météorites des Géminides

Entre le 4 et le 17 décembre, la Terre traversera les débris de poussière laissés par l’astéroïde Phaeton. Ces débris vont venir brûler dans l’atmosphère et offrir une pluie d’étoiles filantes. Le pic d’activité est prévu pour le 14 décembre avec des taux pouvant atteindre 120 étoiles filantes par heure en fonction de votre localisation.

Ursides

Après la pluie des Géminides, celles des Ursides prendra le relais entre le 17 et le 26 décembre. La Terre passera alors dans les poussières déposées par la comète Tuttle. Le maximum d’activités est prévu pour le 22 décembre. Le nombre d’étoiles filantes sera de quelques dizaines par heure.

Ciel profond

13 décembre

Pour les habitants de l’hémisphère Sud, le Grand Nuage de Magellan sera haut dans le ciel et dans de bonnes conditions    d’observations. Le nouveau mode Mosaïque vous permettra d’observer différentes régions de cette galaxie, telle que la Nébuleuse de la Tarentule et les amas ouverts l’entourant. Vous pouvez également aller explorer une autre partie du LMC en observant l’amas ouvert NGC 1761 et son environnement lui aussi riche en amas et en nébulosités.

nébuleuse de la rosette

NGC2237 avec Vespera et le mode mosaïque CovalENS

30 décembre: La nébuleuse de la Rosette

Pour les habitants de l’hémisphère Nord, la nébuleuse de la Rosette sera dans de bonnes conditions d’observations au mois de décembre. Elle atteindra son point culminant le 30 décembre. Profitez du mode mosaïque pour obtenir une observation de l’ensemble de cette zone.

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Que peut-on observer dans le ciel en Novembre ?

Que peut-on observer dans le ciel en Novembre ? La fin d’année va être riche en observations du ciel et ce mois de Novembre démarre dores et déjà avec une éclipse totale de Lune, visible sur la côte ouest des Etats-Unis, Australie et Asie de l’Est, notamment.

Cérès traverse le triplet du Lion entre le 6 et le 7 novembre

Durant le 6 et 7 novembre, la planète naine Cérès passera au travers du Triplet du Lion dans le ciel. Il s’agira évidemment d’un effet visuel dans notre ciel car la plus petite planète naine du système solaire avec une taille de 950 km ne se trouve qu’à environ 400 millions de kilomètres de nous alors que les Galaxie M65, M66 et la galaxie du Hamburger se trouve à 35 millions d’années-lumière.

Ceres

Eclipse totale de Lune le 8 novembre

Après l’éclipse partielle du Soleil du 25 octobre, le Soleil, la Terre et la Lune joueront encore ensemble pour nous proposer un nouvel évènement dans le ciel. Cette fois-ci, l’alignement des 3 objets sera différent car c’est la Terre qui se retrouvera au milieu du trio. La Lune se retrouvera alors totalement dans l’ombre de la Terre et ne percevra plus la lumière du Soleil durant cette éclipse totale de Lune.

Le phénomène sera visible partout où il fera nuit le 8 novembre entre 09h10 et 12H49 UTC à savoir les Amériques, l’Asie et l’Océanie.

Que peut-on observer dans le ciel en Novembre

Uranus en opposition le 9 novembre

La septième planète du système solaire sera en opposition le 9 novembre. La géante de glace sera située à quelques degrés de la pleine Lune. Dans l’est de l’Asie et en Alaska, l’opposition de la planète sera accompagnée d’une occultation le jour d’avant par la Lune.

Leonid 18 novembre

Durant le mois de Novembre, la Terre traverse les résidus laissés par la comète Tempel-Tuttle. Environ 10 tonnes de débris pesant moins d’un gramme pour des tailles inférieures à 10mm viennent brûler dans notre atmosphère.

Dans la nuit du 18 novembre, cette pluie d’étoiles filantes des Léonides atteindra son maximum d’activité. En direction de la constellation du Lion, environ 15 météores par heure devraient être visibles.

Anecdote: la comète, officiellement référencée comme 55P/Tempel-Tuttle, a été découverte indépendamment par les astronomes Ernest Tempel le 19 décembre 1865 et par Horace Parnell Tuttle le 6 janvier 1866. Elle a une période de 33 ans. Son dernier passage au plus près du Soleil date du 28 février 1998 et son prochain est prévu pour le 20 mais 2031 d’après sa trajectoire actuelle.

M45, les Pléiades bien placées dans le ciel le 18 Novembre

Durant la nuit du 18 novembre, les 7 sœurs des Pléiades et leurs parents Atlas et Pléioné atteindront leur hauteur maximale dans le ciel nocturne. L’amas ouvert sera dans des conditions optimales pour être observé. Dans le ciel, en suivant la ligne imaginaire formée par les étoiles Sirius, la ceinture d’Orion et Aldebaran, vous découvrirez un petit regroupement de 5 étoiles brillantes. Après quelques temps d’adaptation, votre œil devrait en distinguer un peu plus et dans d’excellentes conditions d’observations et avec une bonne vue, vous devriez en distinguer 12.  En utilisant votre instrument et la version beta du mode Mosaïque de Singularity, vous devriez détecter quelques dizaines d’étoiles parmi le millier d’objets contenus dans l’amas ouvert.

M45 Que peut-on observer dans le ciel en Novembre ?

photo par Hervé Descoubes

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Les grands événements astronomiques de mai 2022

Les grands événements astronomiques de mai 2022 : le mois de mai verra un beau rassemblement de planètes à l’aube, trois pluies de météores possibles et une spectaculaire éclipse totale de lune.

M3

Messier 3, l’un des magnifiques amas globulaires du mois de mai. Crédit : Stellina/Dave Dickinson

Les grands événements astronomiques de mai 2022

Après une longue période de disette, le ciel nocturne regorge à nouveau d’action astronomique au mois de mai, qui est également la saison des éclipses, avec une spectaculaire éclipse totale de lune le 16 mai. Parallèlement, le ciel de l’aube sera perlé de planètes, auxquelles s’ajoutera la possibilité de plusieurs pluies de météores rares. Quant au ciel profond de mai, il sera la promesse de galaxies.

Le ciel de mai

Les soirs de mai dans l’hémisphère nord, notre regard se portera au loin, vers le point équinoxial de la constellation de la Vierge, où l’on retrouvera le soleil en septembre. Le plan galactique étant hors de notre champ de vision, il est presque impossible de passer à côté des galaxies, quel que soit l’endroit que vous observez dans l’astérisme de la « casserole » de la Vierge. Ces « univers insulaires » lointains s’étendront jusqu’aux constellations voisines de la Chevelure de Bérénice, du Lion et de la Grande Ourse.

Galaxy Groups

Les groupes de galaxie visibles le soir au mois de mai. Stellarium.

Dans l’hémisphère sud, le mois de mai sera marqué par l’apparition des célèbres Croix du Sud (Crux), Grand et Petit Nuage de Magellan et Alpha du Centaure. En une seule soirée, un nordiste de passage dans le sud pourra cocher presque tous les éléments « à voir une fois dans sa vie ». Le plan galactique traversera également le ciel du sud, apportant avec lui la constellation du Scorpion et la promesse du noyau galactique enveloppé de poussière brillante.

M35

L’amas ouvert Messier 35 dans les Gémeaux. Crédit : Stellina/Dave Dickinson.

Pour l’anecdote, Uranus et Neptune ont toutes deux été visitées une seule fois : par la mission Voyager 2, respectivement en 1986 et 1989. C’est pourquoi le site 2022 Planetary Decadal Survey demande à la NASA d’envoyer une mission dédiée aux « géantes glacées » vers Uranus au cours des dix prochaines années, pour une arrivée en 2042.

La lune en mai 2022

Fraîchement sortie de l’éclipse solaire partielle observée fin avril, la lune se dirige vers l’un des événements les plus spectaculaires de 2022 : une éclipse totale de lune visible en Amérique, mais aussi dans une bonne partie de l’Europe occidentale et de l’Afrique. Cette éclipse généreuse durera 85 minutes, pendant lesquelles la face terrestre de la lune arborera la teinte rougeâtre d’un millier de couchers de soleil vus à travers le prisme de l’atmosphère terrestre.

Eclipse

Éclipse totale de lune en mai : explications Crédit : NASA/GSFC/F. Espenak.

Les planètes à observer en mai 2022

Il faudra se lever tôt en mai pour observer les planètes à l’œil nu… mais la vue en vaudra la chandelle.

Le matin du 24 mai, la lune décroissante s’associera à Vénus, qu’elle cachera également (en passant devant elle) à la même date. Et s’il est vrai que cet événement aura lieu dans une bande lointaine du sud de l’océan Indien, vous pourrez toujours vous essayer à un exploit visuel : observer Vénus de jour, en vous aidant de la lune croissante toute proche.

Venus occultation

Zone dans laquelle Vénus sera cachée par la lune le 27 mai. Crédit : Occult 4.2.

À partir du 29 mai, les planètes Vénus, Mars, Jupiter et Saturne seront visibles à l’œil nu à l’aube… Mercure rejoindra le groupe début juin.

May 27th

Planètes observables le 27 mai à l’aube, en regardant vers l’est. Crédit : Stellarium.

Météores du mois de mai

Le mois de mai pourrait accueillir pas moins de trois (!) pluies d’étoiles filantes :

– tout d’abord le 15 mai, surveillez une éventuelle pluie de météores dans la constellation d’Hercule, grâce à la planète mineure 2006 GY2 ;

– puis le 25 mai, guettez une possible augmentation du nombre de météores provenant de la comète périodique 2009P/LINEAR. En effet, en 2022, nous passons à proximité des traînées laissées par la comète en 1903 et 1909. Nous pourrions donc voir une augmentation de l’activité des météores cette année, le radiant se trouvant dans la constellation de la Girafe. Des météores « caméloparalides », ça vous tente ?

– Enfin, le 31 mai, nous passerons près de la traînée de la comète périodique 73P/Schwassmann-Wachmann 3, ce qui pourrait provoquer encore une autre tempête de météores. Une rupture majeure a été observée au niveau de cette comète en 1995, d’où la promesse potentielle d’une nouvelle récolte importante de poussière produisant des météores. C’est à cette comète que l’on doit les Tau Herculides, rarement visibles, dont le radiant a pénétré la constellation voisine du Bouvier.

Radiant

Radiant des Tau Herculides. Crédit : Stellarium.

Les comètes

Plusieurs comètes seront visibles à une magnitude de +10 dans le ciel du mois de mai 2022. Parmi les objets difficiles à observer, 2021 O3 PanSTARRS se trouvera près de l’horizon au crépuscule. Parallèlement, C/2017 K2 PanSTARRS franchira la limite binoculaire de +10 de magnitude en mai, pour devenir observable avec des jumelles plus tard dans l’année. Enfin, C/2021 F1 Lemmon-PanSTARRS et C/2019 L3 ATLAS resteront également difficiles à voir.

L3 ATLAS

Comète L3 ATLAS. Stellina/Dave Dickinson.

Zoom sur le ciel profond (hémisphère nord)

Galaxies en folie : comme indiqué ci-dessus, le mois de mai sera la saison des galaxies. L’une de nos préférées est la galaxie du Tourbillon Messier 51 dans la constellation des Chiens de chasse. Je sais toujours où la trouver, à deux degrés de l’étoile Alkaïd (Eta Ursae Majoris) visible à l’œil nu à une magnitude de +2, dans le manche de l’astérisme de la Grande Ourse. La Chevelure de Bérénice abritera elle aussi une série de galaxies, au sommet desquelles se trouvera M64 à une magnitude de +8,5. Autre bel ensemble, le triplet du Lion est composé de M105, M95 et M96, tous situés dans un champ de vision d’un degré. Enfin, n’oubliez pas d’observer Messier 60 dans la « casserole » de la Vierge, à 55 millions d’années-lumière de nous. En effet, cette galaxie abrite actuellement une supernova (au nom déroutant) à une magnitude de +13 : SN2022hrs.

Supernova

La supernova SN2022hrs au niveau de Messier 60. Crédit : Stellina/Dave Dickinson

Zoom sur le ciel profond (hémisphère sud)

Eta Carina : également connue sous le nom de nébuleuse de l’Homoncule, cette étonnante nébuleuse complexe de la constellation de la Carène se trouvera dans le ciel austral les soirs de mai. Vers le milieu du XIXe siècle, cette région a accueilli une étoile qui, pendant une courte période, fut plus brillante que Sirius. Aujourd’hui, nous savons que l’Homoncule à deux lobes abrite deux étoiles énormes dans une étreinte mortelle, leur masse étant respectivement 250 et 80 fois celle de notre petit soleil. Vous pouvez facilement repérer la nébuleuse de la Carène (NGC 3372), plus volumineuse, avec des jumelles, puis observer le noyau ainsi que l’amas ouvert voisin Trumpler 16.

The Homunculus Nebula. Credit: NASA/Hubble/STScI

La nébuleuse de l’Homuncule. Crédit : NASA/Hubble/STScI

Objet défi (hémisphère nord) – Voir des objets du sud… depuis le nord. Peu de gens le savent, mais il est possible d’observer un grand nombre d’objets emblématiques du ciel austral… depuis le nord ! N’hésitez pas à essayer début mai, vers minuit. Vous aurez toutes vos chances avec Omega Centauri, basse au sud à minuit. Guettez également Beta Crucis (au sommet de la Croix du Sud), visible depuis les latitudes de la Floride en mai.

Objet défi (hémisphère sud) – NGC 6584 : une globulaire lointaine. L’obscure constellation du Télescope, dans le ciel austral, abrite peu d’objets de premier ordre. Un objet du ciel profond vaut cependant le détour : le lointain amas globulaire NGC 6584. Situé à 65 000 années-lumière de la Terre, NGC 6584 se trouve dans le halo galactique, habitant extérieur de la Voie lactée. Relativement difficile à observer, cette globulaire occupe une magnitude de +8, à 3 degrés au sud de l’étoile de magnitude +4 Gamma Telescopium.

Les grands événements astronomiques de mai 2022

01/05 : la lune cache Uranus

08/05 : comète O3 PanSTARRS à 0,6 UA de la Terre

15/05 : pluie de comètes 2006 GY2 Herculides ?

16/05 : pleine lune + éclipse totale de lune

18/05 : Mars passe à tout juste 30′ au sud de Neptune

25/05 : pluie de comètes 209P/LINEAR ?

27/05 : la lune masque Vénus

28/05 : la lune masque Uranus

29/05 : Mars passe à 36′ de Jupiter

30/05 : nouvelle lune

31/05 : pluie de comètes Tau Herculides ?

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Hubble photographie la comète massive C/2014 UN271

La comète lointaine C/2014 UN271 bat le record du noyau de comète le plus volumineux jamais observé.

Comet

Comète C/2014 UN271 – Images HST et modélisations informatiques. Crédit : NASA/ESA/Man-to Hui/Macau University/David Jewitt/UCLA/Alyssa Pagan/STScI

Il existe une comète monstrueuse qui, heureusement pour nous, reste en dehors du système solaire interne. Récemment, les astronomes ont pu orienter le vieux télescope spatial Hubble vers la comète lointaine C/2014 UN271 (Bernardinelli-Bernstein). Or ce qu’ils ont vu les a laissés bouche bée.

Observée pour la première fois en octobre 2014 par les astronomes Gary Bernstein et Pedro Bernardinelli dans des images d’archives de la Dark Energy Survey, C/2014 UN271 se trouvait à une énorme distance de 29 unités astronomiques (UA) ou 4,3 milliards de kilomètres au moment de sa découverte, près du bord de l’orbite de Neptune. Elle était donc déjà la comète la plus lointaine découverte à ce jour.

L’orbite de C/2014 UN271 est également intrigante : d’une durée de 2,75 millions d’années et orientée vers l’intérieure, elle place indubitablement cette comète dans le lointain nuage de Oort, en sachant que son aphélie se trouve à 39 300 UA, soit un peu moins d’un septième de la distance qui nous sépare de Proxima du Centaure. Comme de nombreuses comètes qui pénètrent dans le système solaire, C/2014 UN271 voit son orbite légèrement déviée lors de son trajet vers l’extérieur.

C/2014 UN271 atteindra le périhélie à 10,9 UA (1,6 milliards de kilomètres) du soleil dans un peu moins de dix ans, en janvier 2031, juste à côté de l’orbite de Saturne. C/2014 UN271 ne représente donc pas une menace pour la Terre ni toute autre planète du système solaire interne, et atteindra une magnitude de +13 uniquement lorsqu’elle se trouvera près du périhélie, où seuls les amateurs munis d’un grand télescope pourront l’observer.

La découverte d’une comète lointaine donne toujours matière à réflexion pour les astronomes, qui se trouvent potentiellement face à un objet volumineux par nature. Or Hubble a réalisé cinq clichés de la comète au début de l’année, le 8 janvier 2022, alors qu’elle se trouvait à 21,4 UA ou 3,2 milliards de kilomètres. Pour cela, Hubble a utilisé sa caméra à grand champ 3.

Il est difficile de mesurer la taille réelle d’un objet aussi lointain. Bien que déjà active, la comète C/2014 UN271 apparaît actuellement comme un objet flou de magnitude +19. Pour l’étudier, l’équipe a isolé le noyau en comparant le « pic » lumineux central à une modélisation informatique de la chevelure environnante. Ensuite, l’équipe a comparé la luminosité observée dans les clichés de Hubble à des images radio antérieures élaborées par l’Atacama Large Millimeter Array (ALMA).

Comets

Comparaison des comètes les plus massives connues. Crédit : NASA/ESA/Zena Levy/STScI

« Cet objet est étonnant, de par son activité alors qu’il est encore très loin du soleil, explique Man-To Hui, de l’Université des sciences et des technologies de Macao, dans un récent communiqué de presse. Nous avions deviné que la comète pourrait être assez volumineuse, mais il nous fallait de meilleures données pour le confirmer. »

Ces mesures indiquent qu’il s’agit d’un objet de grande taille et exceptionnellement « noir », comme la comète 67P Churyumov-Gerasimenko vue de près par la mission Rosetta de l’Agence spatiale européenne. C/2014 UN271 possède un noyau dont la taille est estimée à 137 kilomètres, soit 40 kilomètres de plus que l’ancien détenteur du record, C/2002 VQ94. À vrai dire, UN 271 est plus grande que certaines lunes, y compris celle de Saturne Épiméthée.

Epimetheus

Épiméthée, lune de Saturne : une presque « jumelle » de la comète UN 271 ? Crédit : NASA/Cassini/Space Science Institute.

Les objets tels que C/2014 UN 271 nous offrent un aperçu précieux du lointain nuage de Oort, y compris la taille et la répartition de ses différents éléments. C’est à l’astronome néerlandais Van Oort que l’on doit la première hypothèse, en 1950, selon laquelle le nuage de Oort était un vaste réservoir de comètes disposées en sphère autour du système solaire, à une distance de 2 000 à 200 000 UA du soleil.

Heureusement que C/2014 UN 271 ne se dirige pas vers la Terre. Pour mémoire, l’objet qui s’est écrasé à Chicxulub, dans la péninsule du Yucatan, il y a 66 millions d’années, mesurait « seulement » 10 kilomètres de diamètre. Si elle devait être frappée par un objet de la taille d’UN 271, la Terre passerait un sale quart d’heure et cet événement se solderait sans aucun doute par des extinctions.

Par chance, nous pouvons admirer la comète C/2014 UN 271 de loin uniquement. Espérons que le télescope spatial James Webb, qui sera bientôt mis en service, nous donnera également des images de la comète dans l’infrarouge l’été prochain.

Lisez l’étude : Détection par le télescope spatial Hubble du noyau de la comète C/2014 UN271 (Bernardinelli-Bernstein) dans The Astrophysical Journal Letters (en anglais).

Nébuleuse de la méduse
Journal de bord, Observations

A la rencontre de IC 443 : Nébuleuse de la Méduse

1h12

Aujourd’hui, nous avons entrepris un voyage à vingt mille lieues sous les mers à bord de la station Stellina. Nous n’imaginions pas rencontrer une immense méduse céleste sur notre chemin. Envoutés par les mouvements de son corps radiant et transparent, nous restons 5 heure s à l’observer nager majestueusement dans cette mer d’étoiles qu’on nomme les Gémeaux.

Quel animal marin allons-nous encore rencontrer ?

Nébuleuse de la méduse

Objet : IC 443 Nébuleuse de la Méduse
Date : 08/02/2021
Temps total d’exposition : 5h
Localisation : USA
Auteur : Brian P.

Retrouvez nos autres observations par ici.

Durée éclipse
Conseils & Actu, Journal de bord, Observations

Durée et fréquence des éclipses solaires

Durée et fréquence des éclipses solaires : une éclipse est un événement astronomique spectaculaire qui se produit lorsque la lune passe entre le soleil et la Terre, empêchant les rayons du soleil d’atteindre notre planète. Les éclipses peuvent être totales, partielles ou annulaires, en fonction de l’alignement du soleil, de la lune et de la Terre. De nombreuses personnes sont fascinées par la beauté et l’émerveillement des éclipses, mais quelle est la fréquence des éclipses ? Dans cet article, nous allons étudier la fréquence des éclipses, les différents types d’éclipses et les facteurs qui influencent leur apparition.

La fréquence des éclipses

Quelle est la fréquence des éclipses ? Les éclipses ne se produisent pas tous les jours, mais elles ne sont pas aussi rares qu’on pourrait le croire. En moyenne, il y a deux à quatre éclipses par an, mais certaines années, il n’y en a aucune, tandis que d’autres peuvent en avoir jusqu’à sept. Cette variation est due aux interactions complexes entre l’orbite de la Terre autour du Soleil, l’orbite de la Lune autour de la Terre et l’inclinaison de l’axe de la Terre. Les éclipses ne peuvent se produire que lors de phases lunaires spécifiques, c’est-à-dire lorsque le soleil, la lune et la Terre sont alignés. Le type d’éclipse le plus courant est l’éclipse partielle, qui se produit lorsque la lune bloque partiellement les rayons du soleil. Les éclipses totales sont moins fréquentes et se produisent environ tous les 18 mois. Les éclipses annulaires sont encore plus rares, puisqu’elles ne se produisent que tous les 2 ou 3 ans. Elles se produisent lorsque la lune est plus éloignée de la Terre et apparaît plus petite dans le ciel, laissant un « anneau de feu » autour du soleil.

Découvrez les différents types d’éclipses dans notre article « Qu’est-ce qu’une éclipse? » sur notre blog.

Durée et fréquence des éclipses solaires

Facteurs influençant la survenue des éclipses

Plusieurs facteurs peuvent influencer la survenue des éclipses, notamment la distance entre la lune et la Terre, la position du soleil et l’inclinaison de l’axe de la Terre. L’orbite de la lune autour de la Terre n’est pas parfaitement circulaire, ce qui signifie qu’elle peut être plus proche ou plus éloignée de nous à différents moments. Lorsque la lune est plus proche, son attraction gravitationnelle sur la Terre est plus forte, ce qui peut entraîner des marées plus importantes et des éclipses plus fréquentes. De même, la position du soleil par rapport à la Terre et à la lune change constamment en raison de l’orbite de la Terre autour du soleil. Cela signifie que les éclipses peuvent être plus fréquentes à certaines périodes de l’année. Enfin, l’inclinaison de l’axe de la Terre peut affecter l’alignement du soleil, de la lune et de la Terre, ce qui peut avoir une incidence sur la fréquence des éclipses sur de longues périodes. L’inclinaison de l’axe de la Terre est actuellement de 23,5 degrés, mais cette inclinaison change légèrement au fil du temps en raison des forces gravitationnelles exercées par d’autres planètes. Cela peut entraîner des variations dans la fréquence des éclipses sur des milliers d’années.

Prêt à observer une éclipse solaire ?

Avec la sortie du filtre solaire Vespera et du filtre solaire Stellina, nous avons élaboré un tutoriel étape par étape pour vous permettre d’optimiser vos observations solaires et vos futures observations d’éclipses solaires. Pour le lire, cliquez ICI.

Combien de fois une éclipse se produit-elle ? | Calendrier des éclipses 2023

20 avril 2023 | Eclipse solaire totale en Asie du Sud/Est, Australie, Pacifique, Océan Indien, Antarctique

5-6 mai 2023 | Eclipse lunaire en Europe, Asie, Australie, Pacifique, Océan Indien, Antarctique

14 octobre 2023 | Eclipse solaire annulaire en Afrique de l’Ouest, Amérique du Nord et du Sud, Pacifique, Atlantique, Arctique

28-29 octobre 2023 | Eclipse lunaire partielle en Europe, Asie, Australie, Afrique, Amérique du Nord et du Sud, Pacifique, Atlantique, Océan Indien, Arctique, Antarctique

Durée et fréquence des éclipses solaires

Prêt pour l’éclipse totale de 2024?

L’éclipse solaire totale de 2024 s’annonce comme l’un des événements astronomiques les plus passionnants de la décennie, et des millions de personnes dans le monde entier préparent avec impatience leur voyage pour assister à ce spectacle unique. Si vous cherchez les meilleurs endroits pour observer l’éclipse solaire totale de 2024, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous allons explorer quelques-unes des meilleures destinations pour observer l’éclipse et vous donner des conseils sur la façon de tirer le meilleur parti de votre expérience.

En conclusion, les éclipses ne sont pas aussi rares qu’on pourrait le croire, puisqu’il s’en produit en moyenne deux à quatre par an. La fréquence des éclipses est influencée par une série de facteurs, notamment la distance entre la lune et la Terre, la position du soleil et l’inclinaison de l’axe de la Terre. La compréhension de ces facteurs peut aider les astronomes à prédire quand et où les éclipses se produiront, permettant ainsi aux gens du monde entier d’assister à ces événements célestes étonnants. Que vous soyez passionné d’astronomie ou simplement fasciné par les merveilles de l’univers, la fréquence et la nature des éclipses sont vraiment impressionnantes.

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