Add commentMore actions
Smart telescope premiere: The Cygnus Nebular Complex captured as a 585-megapixel mosaic with Vespera

Première pour un smart télescope : le complexe nébulaire du Cygne capturé en une mosaïque de 585 mégapixels avec Vespera

14 Oct. 2025

Sous le ciel de son domicile dans l’Oregon, l’ambassadeur Vaonis Nathanael Martin a accompli quelque chose de jamais vu auparavant dans le monde des smart télescopes.

Équipé de trois Vespera II, il a capturé une image en ultra haute définition du complexe nébulaire du Cygne, une mosaïque époustouflante de 585 mégapixels couvrant 13 × 18 degrés de ciel, assemblée à partir de 48 mosaïques de Vespera II et totalisant plus de 222 heures d’acquisition.

L’ensemble du complexe nébulaire du Cygne de 13° × 18° capturé avec Vespera II
(lien vers l’image en pleine résolution plus bas).

Cette image monumentale de 13° × 18°, une première pour un smart télescope, révèle la région du Cygne avec une profondeur inégalée, de la célèbre Nébuleuse de l’Amérique du Nord et du Pélican jusqu’aux nébuleuses du Croissant, du Papillon et de la Tulipe, toutes entrelacées par les filaments lumineux de régions H II qui tracent le bras spiral de la Voie lactée.

C’est un panorama cosmique rendu possible par un instrument qui tient dans un sac à dos.

« Je considère fermement le Vespera II comme le meilleur smart télescope actuellement disponible sur le marché, tous critères confondus. », déclare Nathanael.
« Le logiciel est incroyable. Je n’empile jamais moi-même les images individuelles du Vespera. Les fichiers TIFF empilés sont d’une qualité exceptionnelle, et le mode mosaïque offre une qualité d’image irréprochable. Une véritable révolution. »

Le défi : capturer le cœur du Cygne

La constellation du Cygne est l’une des plus photogéniques du ciel. Pourtant, sa taille gigantesque pose un défi : même les instruments à grand champ peinent à en capturer toute la splendeur dans une seule image.

Pour révéler l’ensemble du complexe nébulaire du Cygne, de la Nébuleuse de l’Amérique du Nord et du Pélican (NGC 7000 et IC 5070) jusqu’aux replis lointains de SH2-101, de la Nébuleuse de la Tulipe et de celle du Croissant, Nathanael a planifié une mosaïque complexe de 48 panneaux à l’aide du mode mosaïque de Vespera II. Chaque panneau nécessitait environ cinq heures d'acquisition, avec des zones de chevauchement précises afin d’obtenir une couverture homogène d’un champ immense de 13° × 18°, soit environ trente-quatre pleines lunes.

Habituellement considéré comme une cible grand champ, le duo de Nébuleuses de l’Amérique du Nord et du Pélican n’occupe ici qu’une petite portion de cette tapisserie céleste.

Nathanael a préparé son plan d’acquisition avec une précision méticuleuse pendant plusieurs mois.

« Je voulais garder les gradients aussi homogènes que possible, explique-t-il, "donc j’ai décidé de ne photographier qu’avec une Lune inférieure à 50 %. »

Pendant quatorze nuits claires consécutives en septembre, Nathanael a fait fonctionner simultanément trois Vespera II afin d’accélérer la capture.

Une fois les données collectées, un autre défi l’attendait : assembler et traiter la mosaïque de 48 panneaux. L’échelle était colossale.

« Le traitement a pris deux jours complets », raconte Nathanael. Il a principalement utilisé PixInsight pour le traitement, puis Photoshop pour les ajustements finaux et l’équilibrage des gradients entre les différentes nuits.

L’effort a porté ses fruits : l’image finale révèle une étendue à couper le souffle de nébulosités interconnectées, de filaments, de nuages d’hydrogène et d’émissions diffuses souvent absentes des images plus classiques.

« Une fois terminée, j’ ai adoré voir toutes les nébuleuses que j’avais déjà photographiées dans leur contexte, apparaitre ensemble » confie-t-il. « Il y a tellement de nébulosités environnantes qui n'apparaissent pas habituellement, notamment autour de NGC 7000. C’est incroyable. »

La Nébuleuse du Croissant semble presque perdue au milieu d’innombrables filaments de régions H II, des détails généralement invisibles dans les images capturées par d’autres smart télescopes.

Ce projet monumental a exigé non seulement une coordination sans faille entre les sessions, mais aussi la capacité de faire confiance à l’automatisation du télescope pour fonctionner de manière autonome pendant des heures en autonomie.


Vespera II a répondu présent sur tous les plans. Son suivi précis, son algorithme d’empilement robuste et ses capacités de mosaïque ont transformé une idée ambitieuse en une réalité. C’est une prouesse qui aurait été impossible avec tout autre smart télescope.

Un chef-d’œuvre cosmique

La mosaïque du Cygne se dresse comme un témoignage à la fois de la passion humaine et de l’innovation technologique. La composition de 585 mégapixels révèle les structures délicates des nuages d’hydrogène avec une richesse de détails inédite — une véritable carte vivante de la naissance et de la mort des étoiles au sein de notre galaxie.

Aucun autre smart télescope n’a jamais produit une image aussi vast et détaillée de cette région du ciel.

Grâce à la technologie de pointe de Vaonis et au dévouement de Nathanael, la Méga Mosaïque du Cygne représente non seulement un réussite esthétique, mais aussi une preuve concrète que les smart télescopes Vaonis ont redéfini l'expérience de l’astrophotographie.

Un voyage dans le désert d’Atacama : les coulisses d’une expédition cosmique

Cette méga mosaïque du complexe nébulaire du Cygne n’est pas le seul exploit de Nathanael. Il a déjà emmené son Vespera dans des voyages à travers le monde, du Colorado à la Nouvelle-Zélande.


Cible notoirement difficile pour un smart télescope, le complexe moléculaire de la Couronne Australe — aussi appelé Nébuleuse du Babouin, a été capturé avec succès par Nathanael avec son Vespera II depuis le Chili.

Armé de deux Vespera II, il a voyagé jusqu’au nord du Chili, atteignant le petit village de San Pedro de Atacama, où il a pleinement exploité ses télescopes, profitant de chaque minute sous le ciel immaculé du désert d’Atacama.

« Pendant les mois précédant le voyage, j’ai passé des dizaines d’heures à rechercher des cibles, à planifier les cadrages et les temps d’acquisition, » se souvient-il. « Au final, j’ai élaboré un puzzle complexe de plannings d’observation pour toutes mes cibles principales, prévoyant un minimum de sept nuits d’imagerie sur neuf… au cas où deux nuits seraient gâchées par la météo. »

« Les données que j’ai collectées à l’Atacama étaient incroyablement propres... parmi les meilleures observations que j’aie jamais réalisées, » dit-il. « J’ai eu la chance d’avoir un ciel parfaitement dégagé pendant les neuf nuits du séjour. »

La puissance de Vespera. Le seul smart télescope capable d’un tel exploit.

Ce qui rend cet accomplissement possible, ce sont les capacités extraordinaires intégrées à Vespera II.

Son mode mosaïque CovalENS, la capture multi-nuit et l’empilement automatique avancé s’associent pour créer un flux de travail fluide, transformant une astrophotographie ambitieuse en un processus accessible et automatisé.

Les trois Vespera de Nathanael en action

Là où la plupart des smart télescopes auraient du mal à maintenir la mise au point, l’alignement et un cadrage cohérent sur des dizaines de sessions, Vespera II excelle.

Nathanael avait envisagé d’autres smart télescopes pour son projet, mais aucun n’approchait la combinaison de fiabilité et de qualité d’image du Vespera II.

« Pour les nébuleuses, le Vespera II est bien meilleur. Le mode mosaïque du Seestar n’est pas assez efficace, je ne l’utilise pas du tout, » explique-t-il.
« Le Seestar n’a pas de mise au point en direct, ce qui m’oblige à le surveiller et parfois à refaire la mise au point manuellement pendant la nuit, un vrai casse-tête. »

Il a également évalué le Celestron Origin, mais s’est rapidement rendu compte que, malgré sa grande ouverture, il n’était pas prêt pour une mission aussi ambitieuse :


« Le logiciel et l’écosystème du [Celestron Origin] sont encore loin derrière. Il ne semble tout simplement pas assez abouti pour justifier un coût aussi élevé et un manque de portabilité. »


À l’inverse, l’écosystème Vaonis, propulsé par CovalENS (mode mosaïque), la capture multi-nuit et un empilement automatique performant, offrait exactement ce qu’il fallait pour un projet de cette ampleur :


« La combinaison du CovalENS, de la capture multi-nuit et d’un bon empilement automatique rend le logiciel de Vaonis largement supérieur dans son ensemble, » déclare Nathanael.
« L’empilement automatique du Seestar n’est pas très efficace […] Je recommanderais le Vespera II sans la moindre réserve à toute personne intéressée par l’astrophotographie. »

Au-delà de ses fonctionnalités logicielles, Vespera est conçu avec une précision,
une robustesse et une qualité d’ingénierie remarquables,
ce qui explique également les performances exceptionnelles de son mode mosaïque.

L’avenir de l’astrophotographie intelligente

Ce que Nathanael a accompli va bien au-delà d’une prouesse technique : c’est un aperçu du futur de l’astrophotographie.

Un futur où l’exploration n’est plus limitée par la complexité, où les voyageurs peuvent emporter des capacités dignes d’un observatoire dans leurs bagages, et où la beauté de l’univers devient accessible à toute personne curieuse disposant d’un ciel dégagé.

Nathanael prépare déjà sa prochaine expédition :

« Je prévois de retourner [au Chili] en mars 2026 pour travailler sur des méga-mosaïques du Grand Nuage de Magellan ainsi que des régions de la Carène et de la Voile dans la Voie lactée. »

Avec la gamme Vespera de Vaonis, les limites de ce qu’un smart télescope compact peut accomplir ont été redéfinies.

La méga mosaïque du Cygne constitue une preuve spectaculaire que l’alliance de l’innovation et de la passion peut ouvrir de nouvelles frontières.