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Tag: 2021 astronomy

Conseils & Actu, Journal de bord

La nouvelle comète ATLAS pourrait avoir été un ancien visiteur

Aperçue en 2019, la nouvelle comète Y4 ATLAS pourrait avoir résolu une question du XIXe siècle… et commencer un nouveau mystère.

nouvelle comète ATLAS

Hubble catches Comet Y4 ATLAS in the act of disintegration. Credit: NASA/Hubble/ESA Quanzhi Ye/Alyssa Pagan/STScI

Dans un univers réglé comme une horloge, les comètes sont les grands jokers, apparaissant souvent de façon inattendue dans les profondeurs du système solaire externe.

Maintenant, une nouvelle étude relie une comète récente à une rupture qui aurait eu lieu il y a cinq millénaires. L’étude de l’Université du Maryland a été publiée récemment dans The Astronomical Journal, le 21 juillet 2021.

L’histoire commence par la découverte de la comète C/2019 Y4 ATLAS dans la nuit du 28 décembre 2019 par le système ATLAS (Système d’alerte ultime d’impact d’astéroïde) à Hawaii. ATLAS capte généralement une douzaine de comètes de longue période par an, dont la plupart n’atteignent jamais la luminosité à l’œil nu.

Mais la nouvelle comète Y4 ATLAS était différente. La comète entrante devait passer à 0,77 unité astronomique (UA), soit 116 millions de kilomètres de la Terre, le 23 mai 2020, et atteindre une magnitude de 0 à l’œil nu. Cependant, comme pour beaucoup de comètes, cette apparition ne s’est jamais produite, car la comète Y4 ATLAS a commencé à se désintégrer le 20 avril et s’est brisée en 30 fragments distincts. Le télescope spatial Hubble était présent pour assister à la désintégration, qui n’est pas sans rappeler la série de comètes de Shoemaker-Levy 9 qui a frappé Jupiter en 1994.

La Grande Comète de 1844

Il n’est pas rare qu’une nouvelle comète dynamique se désintègre lorsqu’elle s’approche de la chaleur du Soleil pour la première fois. Ce qui a attiré l’attention des astronomes, c’est la similitude de la trace orbitale de cette nouvelle comète Y4 ATLAS avec un autre visiteur célèbre : la Grande Comète de 1844. Cette comète de l’hémisphère sud a été repérée depuis le Cap de Bonne-Espérance au début du mois de décembre 1844, et est restée un objet à l’œil nu pendant la première moitié de 1845. L’astronome Maik Meyer a été le premier à remarquer la similitude entre les deux objets, ce qui a conduit l’astronome Quanzhi Ye à émettre l’hypothèse, dans l’étude, que ces deux objets étaient des fragments d’une comète progénitrice plus grande qui s’est brisée il y a environ 5 000 ans. Et si l’événement s’est produit près du périhélie, un moment privilégié pour les comètes qui se désagrègent en s’approchant du Soleil (rappelez-vous la comète ISON en 2013), alors nos ancêtres ont pu assister à un véritable spectacle dans le ciel, aux alentours de 3 000 ans avant notre ère.

« Si elle s’est brisée aussi loin du Soleil, comment a-t-elle survécu au dernier passage autour du Soleil, il y a 5 000 ans ? » Affirme Ye dans un récent communiqué de presse. « C’est très inhabituel car nous ne nous y attendions pas. C’est la première fois que l’on voit un membre de la famille des comètes à longue période se briser avant de passer plus près du Soleil. »

Il n’est pas rare qu’une nouvelle comète dynamique se désintègre lorsqu’elle s’approche de la chaleur du Soleil pour la première fois. Ce qui a attiré l’attention des astronomes, c’est la similitude de la trace orbitale de Y4 ATLAS avec un autre visiteur célèbre : la Grande Comète de 1844. Cette comète de l’hémisphère sud a été repérée depuis le Cap de Bonne-Espérance au début du mois de décembre 1844, et est restée un objet à l’œil nu pendant la première moitié de 1845. L’astronome Maik Meyer a été le premier à remarquer la similitude entre les deux objets, ce qui a conduit l’astronome Quanzhi Ye à émettre l’hypothèse, dans l’étude, que ces deux objets étaient des fragments d’une comète progénitrice plus grande qui s’est brisée il y a environ 5 000 ans. Et si l’événement s’est produit près du périhélie, un moment privilégié pour les comètes qui se désagrègent en s’approchant du Soleil (rappelez-vous la comète ISON en 2013), alors nos ancêtres ont pu assister à un véritable spectacle dans le ciel, aux alentours de 3 000 ans avant notre ère.

« Si elle s’est brisée aussi loin du Soleil, comment a-t-elle survécu au dernier passage autour du Soleil, il y a 5 000 ans ? » Affirme Ye dans un récent communiqué de presse. « C’est très inhabituel car nous ne nous y attendions pas. C’est la première fois que l’on voit un membre de la famille des comètes à longue période se briser avant de passer plus près du Soleil. »

Les comètes en 2021

En ce moment, il semblerait que nous vivions une « sécheresse de comètes », bien que la comète C/2020 F3 NEOWISE a fait un beau spectacle l’été dernier. Il faut remonter à plus d’une génération maintenant, jusqu’à l’apparition des comètes Hyakutake et Hale-Bopp à la fin des années 1990, pour voir les dernières « grandes comètes » vraiment spectaculaires, juste avant que la photographie sur pellicule ne cède sa place à l’imagerie numérique. Et bien qu’il n’y ait pas encore de grande comète en approche, la comète C/2021 A1 Leonard pourrait réaliser une bonne performance en décembre 2021, brillant à une première magnitude à l’aube.

Une grande partie de la comète liée à Y4 ATLAS et à la Grande Comète de 1844 existe-t-elle encore ? Peut-être… mais nous devrons peut-être attendre cinq millénaires pour le découvrir.

 

Conseils & Actu, Journal de bord

Le temps de l’équinoxe : les grands événements astronomiques de septembre 2021

 

Septembre est un mois d’équinoxe : dans l’hémisphère nord, les nuits rallongent, pour notre plus grand plaisir, avant l’arrivée des températures hivernales.

Le ciel de septembre : la Voie lactée continue de se déployer dans toute sa majesté après le crépuscule. Au nord, le célèbre astérisme dénommé « Triangle d’été » trône haut dans le ciel, lui qui est délimité par les trois étoiles Deneb, Altaïr et Véga.

Signifiant « nuit égale », l’équinoxe désigne un événement semestriel au cours duquel (en mars et en septembre) l’axe de rotation de la Terre se trouve à 90 degrés par rapport au soleil, si bien que la nuit et le jour font la même durée dans le monde entier. Par bien des aspects, la saison des équinoxes est une période très spéciale, notamment marquée par les éclipses de GEOSat. Ainsi, pendant plusieurs semaines avant et après l’équinoxe, les satellites placés en orbite géostationnaire ou géosynchrone semblent briller très brièvement dans le ciel, avant de disparaître dans l’ombre de la Terre. Autre phénomène à surveiller pendant cette période, les aurores boréales battent leur plein. Longtemps resté mystérieux, ce pic d’activité deux fois par an a finalement été expliqué par l’effet Russell-McPherron, selon lequel les vents solaires s’engouffrent dans des fissures au niveau du champ magnétique de la Terre. Or pendant la période de l’équinoxe, le champ magnétique de la Terre se trouve à son angle le plus faible. À noter que 2021 voit se terminer un minimum solaire profond, alors que débute véritablement le cycle solaire 25. Ce nouveau cycle brillera-t-il par son éclat ou par sa banalité ? La question ne fait pas encore consensus, mais le fait est que la fin du mois d’août a été marquée par un regain d’activité solaire dans le monde entier.

La lune en septembre 2021 : le premier quartier apparaîtra le 13 septembre, tandis que le dernier quartier sera visible le 28 septembre. Par conséquent, la face cachée de la lune dominera du 1er au 13 septembre (période la plus propice à une observation du ciel profond la nuit), en sachant que la nouvelle lune sera présente aux alentours du 7 septembre, puis à nouveau les 29 et 30 septembre. Bien entendu, la lune elle-même est un objet fascinant à étudier, notamment lors du premier et du dernier quartier, où les sommets et cratères sont particulièrement contrastés dans la partie éclairée par le soleil / le terminateur.

Les planètes à observer en septembre 2021 : ce mois-ci, les amateurs de ciel nocturne ne seront pas en reste, puisqu’ils pourront distinguer l’ensemble des planètes visibles à l’œil nu tout de suite après le coucher de soleil. Mars sera la planète la plus difficile à trouver, elle qui se trouvera à seulement 12 degrés du soleil au début du mois, bien en dessous de Mercure et de Vénus, à l’ouest. Les géantes gazeuses Jupiter et Saturne seront les reines de la nuit, se levant à l’est, après leur opposition le mois dernier. Les plus audacieux tenteront d’observer, à la jumelle ou au télescope, Neptune : d’une magnitude de +8, elle se trouvera en Verseau ce mois-ci. Pour l’anecdote, Neptune a été découverte dans cette même constellation en 1846, après des prédictions de l’astronome Urbain Le Verrier. Depuis, elle a achevé un seul tour complet autour du Soleil, il y a dix ans.

Objet star (hémisphère nord) : M57, Nébuleuse de la Lyre – Elle est l’un des tout premiers objets que j’ai cherché à observer dans le ciel profond. Située dans la constellation de la Lyre, M57 est une nébuleuse planétaire fine facile à repérer entre les étoiles brillantes bêta et gamma Lyrae. À la jumelle, dans un ciel bien sombre, je distingue à peine l’anneau éthéré de M57, qui saute vraiment aux yeux au télescope. M57 se trouve à environ 2 300 années-lumières de la Terre.
Il s’agit là d’une étoile en fin de vie, qui, dans un dernier souffle, éjecte un mélange de gaz et de poussière dans l’espace. Au centre de M57, se trouve une naine blanche à une magnitude de +15 difficile à observer. Notre soleil connaîtra-t-il le même sort dans quelque 5 milliards d’années, donnant naissance à une nébuleuse planétaire qui éblouira les futurs habitants de la Voie lactée ? Une étude de 2013 (en anglais) sème le doute… Bon à savoir : les nébuleuses planétaires n’ont de planétaire que leur nom. Néanmoins, parce que les premiers astronomes trouvaient qu’elles ressemblaient à des planètes, Charles Messier décida d’utiliser cet adjectif dans son célèbre catalogue du ciel profond.

Objet star (hémisphère sud) : l’Amas du Canard sauvage, M11 – Les observateurs ont souvent tendance à négliger les amas ouverts. C’est toutefois regrettable, puisque ces groupes d’étoiles moins concentrés sont malgré tout suffisamment éclatants pour attirer l’œil, même dans un contexte de pollution lumineuse. Or M11 fait partie de mes préférés. Je l’associe souvent à la constellation de l’Aigle : il se trouve juste à côté de la queue, dans la minuscule constellation de l’Écu de Sobieski.
Situé dans une déclinaison sud légèrement supérieure à -6, M11 est un objet fin, quel que soit l’hémisphère. Distant de 6 200 années-lumières, M11 occupe le bras du Sagittaire au sein de la Voie lactée, du côté du centre galactique. À la lunette, M11 arbore un aspect poudré, tel du sucre.

Objet défi (hémisphère nord) : lorsque vous observerez M57 dans la constellation de la Lyre, profitez-en pour tenter de démêler la célèbre « double double » epsilon Lyrae. Ce système de quatre étoiles se trouve à environ 1,5 degrés de la brillante Véga. S’il est relativement aisé de distinguer la paire de 210”, la paire dans la paire est plus compliquée à observer, chaque double étoile étant séparée par seulement 2,5”. À noter que cet incroyable système se trouve à 162 années-lumières de la Terre.

Objet défi (hémisphère sud) : elles sont l’ironie du ciel nocturne… Les naines rouges, objet stellaire le plus courant de l’univers, ne sont pas visibles à l’œil nu. L’une des plus éclatantes, AX Microscopium, se trouve à une magnitude de +6,6, dans l’obscure constellation du Microscope. Distante de 12,9 années-lumières, cette étoile est un parfait exemple de naine rouge solitaire proche, à rayer de votre liste des objets à observer au moins une fois dans sa vie. Les coordonnées d’AX Microscopium sont les suivantes : AD : 21 heures 18’ 35”, déclinaison -38 degrés 46’ 49”.

Les grands événements astronomiques de septembre 2021
07/09 : nouvelle lune
14/09 : élongation de Mercure à son maximum (27 degrés à l’est du soleil au crépuscule)
14/09 : Neptune en opposition
15/09 : saison des éclipses de GEOSat
17/09 : comète 6P/d’Arrest au périhélie (magnitude +9, 93 degrés à l’est du soleil en Sagittaire au crépuscule)
20/09 : pleine lune de l’équinoxe d’automne
20/09 : depuis le Mexique et les États-Unis, (762) Pulcova cache une étoile de magnitude +7, dans ce qui sera l’occultation stellaire la plus puissante par un astéroïde en 2021.
22/09 : équinoxe d’automne
23/09 : saison des aurores boréales

 

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