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2022 astronomy Archives - Vaonis
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Tag: 2022 astronomy

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Premières images scientifiques de la mission IXPE de la NASA

L’observatoire à rayons X dernier cri de la NASA, l’IXPE, est ouvert.

IXPE

Cassiopée A vue à travers les données IXPE (magenta) superposées aux images de Chandra (bleu). Crédit : NASA/MSFC/IXPE

James Webb n’est pas le seul observatoire spatial nouveau prêt à réaliser des travaux scientifiques de pointe en 2022. En effet, la NASA vient de publier la première image scientifique de son nouveau satellite IXPE (Imaging X-ray Polarimetry Explorer). Lancée fin 2022, cette mission est conçue pour explorer l’univers dans les longueurs d’onde des rayons X en lumière polarisée.

L’image ci-dessus montre le vestige de supernova Cassiopée A (Cas A) dans la constellation du même nom. Située près de Bêta Cassiopée dans la constellation de Cassiopée, la lumière de Cassiopée A a probablement atteint la Terre à la fin du XVIIe siècle, époque où elle a peut-être été enregistrée en tant qu’étoile de magnitude +6 par l’astronome John Flamsteed en 1680. On pense que les couches éjectées ont pu masquer la véritable brillance de la supernova aux yeux des Terriens. Aujourd’hui, nous savons qu’il s’agissait en réalité d’une supernova située dans notre propre galaxie, à 11 000 années-lumière de distance, et qu’elle représente l’une des dernières supernovæ connues dans la Voie lactée.

« L’image IXPE de Cassiopée A est aussi historique que l’image Chandra du même reste de supernova, a rappelé Martin C. Weisskopf (NASA/MSFC) dans un communiqué de presse récent. Ce cliché nous démontre le potentiel de l’IXPE pour ce qui est d’obtenir des informations totalement inédites concernant Cassiopée A, données qui sont en cours d’analyse. »

L’explosion de la supernova a envoyé des ondes de choc dans le milieu interstellaire environnant, visibles sur l’image. L’image IXPE montre les nouvelles données en magenta, superposées aux données précédentes recueillies par l’observatoire de rayons X Chandra de la NASA, en bleu. L’observatoire examine les rayons X polarisés, ajoutant une dimension scientifique essentielle sur la façon dont la lumière se déplace dans l’espace et donnant des indices concernant l’environnement dont elle provient. La compréhension des supernovæ est cruciale, car ces dernières produisent des éléments plus lourds, qui sont ensuite incorporés dans les générations suivantes d’étoiles et de planètes.

Pour la toute première fois, l’IXPE sera en mesure de dresser une carte de la polarisation des rayons X sur la surface apparente de Cassiopée A, ce qui permettra aux astronomes de caractériser la dynamique et la source d’énergie de la nébuleuse résiduelle. Les astronomes utilisent également des données d’apprentissage automatique pour que les mesures recueillies par la mission soient encore plus précises.

Cas A

Carte à rayons X de Cas A, montrant les « points chauds » dans la nébuleuse en expansion. Crédit : IXPE/NASA

Lancé le 9 décembre 2021 depuis le Centre spatial Kennedy à bord d’une fusée Falcon-9 de SpaceX, l’IXPE est le dernier d’une longue lignée d’observatoires spatiaux à rayons X, dont Chandra, NuStar et le XMM Newton de l’Agence spatiale européenne. L’observatoire se trouve sur une orbite terrestre basse équatoriale, à 540 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre.

IXPE

Vision artistique de l’IXPE dans l’espace Crédit : IXPE.

La suite du programme pour l’IXPE

L’IXPE est le fruit d’une collaboration entre la NASA et l’Agence spatiale italienne, qui a fourni les détecteurs uniques sensibles à la polarisation utilisés dans le système optique. En théorie, la mission de l’IXPE doit durer deux ans, mais comme pour de nombreux observatoires spatiaux, les scientifiques et les ingénieurs s’efforceront d’exploiter au mieux l’IXPE après la fin de sa carrière prévue, dans le cadre d’une éventuelle mission prolongée.

Les astronomes prévoient également d’utiliser l’IXPE pour étudier les trous noirs, les étoiles à neutrons, les magnétars, ainsi que les quasars lointains et les noyaux actifs de galaxie. L’engin spatial transporte trois télescopes identiques sur une perche de 4 mètres de long, qui a été rallongée après le lancement. L’IXPE a un champ de vision effectif d’un peu plus de 11’, soit près de la moitié de la taille d’une pleine lune.

Il sera passionnant de voir quelles nouvelles découvertes scientifiques attendent l’IXPE dans les années à venir.

Cas A

L’emplacement de Cas A dans le ciel. Crédit : Stellarium

Vous pouvez observer le reste de supernova Cassiopée A par vous-même : de petite taille, la nébuleuse Cassiopée A n’est pas impossible à détecter avec un télescope amateur… Elle ressemble à une mince volute de trois minutes d’arc de diamètre, un peu moins de six degrés à l’est de l’étoile de magnitude +2,2 Bêta Cassiopée. Des observateurs ont réussi à visualiser cette nébuleuse avec une ouverture de télescope de seulement 10″… et elle devrait être à la portée du télescope Stellina de Vaonis !

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Les grands événements astronomiques de février 2022

En février, le ciel nous offre une vue timide, dans laquelle les planètes sont regroupées près du soleil.

NSP

Crépuscule lors de la Nebraska Star Party. Crédit : Dave Dickinson

Heureusement que le mois de février ne dure pas longtemps pour les habitants de l’hémisphère nord. Mois le plus court de l’année et dernier mois complet d’hiver d’un point de vue astronomique dans la partie nord de notre planète, février est également le seul mois durant lequel une même phase lunaire ne revient pas deux fois (deux pleines lunes, deux nouvelles lunes, etc.). Vous le constaterez par vous-même en 2022 (plus d’informations à venir sur ce sujet !)

Le ciel de février

Malgré tout, lors des soirées de février dans l’hémisphère nord, les constellations emblématiques de l’hiver, à savoir Orion et l’Hexagone d’hiver, trônent haut dans le ciel du crépuscule. Lorsque vous scrutez le ciel, vous voyez l’extérieur du plan galactique, à l’opposé du centre de la galaxie ; le bras de la Voie lactée que vous observez est celui de Persée, à travers la constellation du même nom. De fin février à début mars, les constellations du Lion, de la Chevelure de Bérénice et de la Vierge entrent en scène depuis l’est, charriant des promesses de galaxies. En effet, ces régions sont riches en superamas de galaxies, raison pour laquelle, dans l’hémisphère nord, le printemps est considéré comme la « saison des galaxies ».

Dans l’hémisphère sud en revanche, février marque la fin de l’été avant de passer à l’automne au mois de mars. Le ciel est orné de grands classiques célestes, dont Canopus, le Grand et le Petit Nuage de Magellan, et des cruciformes à profusion, notamment les astérismes de la Fausse Croix, la Croix de diamant et la Croix du Sud.

Messier 36. Crédit : Dave Dickinson/Stellina

Pour l’anecdote, quand les astronomes dirigent pour la première fois le télescope spatial Hubble vers un fragment de ciel apparemment vide dans la constellation de la Grande Ourse, ils découvrent qu’en réalité, cette zone est remplie d’anciennes galaxies, dans une région désormais connue sous le nom de Champ profond de Hubble. L’équipe Hubble fait une observation analogue dans l’hémisphère sud en 1998, et le télescope spatial James Webb, qui vient d’être lancé, se concentrera sur les mêmes zones du ciel lorsqu’il commencera ses activités scientifiques à la mi-2022.

HST South

La partie sud du Champ profond de Hubble. Crédit : NASA/STScI/Hubble

La lune en février 2022

La lune entre dans une nouvelle phase au tout début du mois, le 1er février très exactement, marquant le début d’une nouvelle période synodique de 29,5 jours. Comme expliqué précédemment, il faudra attendre début mars pour observer la prochaine nouvelle lune, mais en février, vous verrez au moins une lunaison dans son intégralité, de la lune croissante jusqu’à la pleine lune, puis la lune décroissante et enfin la nouvelle lune de février. En 2022, le 1er février marque également le Nouvel An chinois selon le calendrier luni-solaire traditionnel. Bienvenue dans l’année du Tigre !

Planets

Amas de 60 degrés constitué par le soleil, des planètes et la lune le 1er février. Crédit : Stellarium.

Les planètes à observer en février 2022 : il faudra se lever tôt en février pour observer les planètes à l’œil nu, car Mercure, Saturne, Vénus et Mars seront toutes proches de l’horizon à l’aube, avant le lever du soleil ; seule Jupiter fera bande à part, près de l’horizon à l’ouest au crépuscule. La configuration ne sera plus la même le mois prochain, puisque Jupiter atteindra la conjonction solaire le 5 mars, après quoi elle rejoindra les planètes visibles à l’aube.

Les météores de février : février est un mois creux pour les météores, même si, bien sûr, un bolide peut toujours apparaître par-ci par-là,  ou un flux de météores encore inconnu pourrait exploser à tout moment. La prochaine grande pluie de météores de 2022 n’aura lieu qu’en avril, période où les Lyrides se rappelleront à notre bon souvenir.

Borrelly

La comète de Borrelly (au centre de l’image) le 25 janvier 2022. Crédit : Stellina/Dave Dickinson

Les comètes : C/2021 A1 Leonard n’est plus : la comète observable à la jumelle s’éloigne désormais dans l’espace interstellaire en direction de la constellation du Poisson austral avant de quitter le système solaire. Nous avons cependant une excellente comète de magnitude +8 à la tombée de la nuit : la comète 19/P Borrelly, qui atteindra son périhélie à 1,35 unité astronomique (UA) du soleil le 1er février. Actuellement située dans la constellation des Poissons, 19/P Borrelly tourne autour du soleil en 6,8 ans. Cette comète a été découverte par l’astronome français Alphonse Borrelly dans la nuit du 28 au 29 décembre 1904, puis la mission Deep Space 1 nous l’a brièvement montrée en gros plan en 2001.

Borrelly

Le noyau de la comète de Borrelly, vu par Deep Space 1. Crédit : NASA

Zoom sur le ciel profond (hémisphère nord) – Amas ouverts dans la constellation du Cocher : de nombreux amas d’étoiles parsèment le bras de Persée sur toute sa longueur en février ; la chaîne la plus connue traverse le Cocher.

M37

Messier 37. Crédit : Stellina/Dave Dickinson

Ces amas sont les objets de Messier M36, M37 et M38, tous visibles à la jumelle, à une magnitude de +5 à +6, dans un ciel bien sombre. Tous ces amas ont une taille similaire (10 à 15’ de diamètre, M37 étant mon préféré) et se situent à environ 4 200 années-lumière de la Terre.

M38

Messier 38. Crédit : Stellina/Dave Dickinson

Zoom sur le ciel profond (hémisphère sud) – À la découverte de la nébuleuse du Sac de Charbon : l’un des sites les plus captivants du ciel austral est un objet que l’on ne peut pas voir. En effet, la Voie lactée semble entrecoupée de parties sombres, de grandes étendues de ciel qui semblent largement dépourvues d’étoiles. Parmi les plus célèbres de ces zones de vide, figure la nébuleuse du Sac de Charbon, dans la constellation de la Croix du Sud. L’équipe de Magellan a bel et bien relevé ces vides mystérieux lors de son voyage historique autour de la Terre en 1522. Avant elle, des cultures antiques, comme les Incas en Amérique du Sud, ont toujours connus ces espaces sombres de la Voie lactée et les ont même intégrés dans leur mythologie.

Aujourd’hui, nous savons qu’en réalité, le Sac de Charbon est un nuage sombre de poussière et de gaz distant de 600 années-lumière, qui masque une partie de la galaxie.

Objet défi (hémisphère nord) – L’étoile R Leporis – C’est l’une de mes étoiles surprises préférées pour épater les observateurs dans le ciel d’hiver. R Leporis est une étoile carbonée massive située à 1 360 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Lièvre. Cette étoile rousse saute aux yeux et marque les esprits… mais attention : c’est aussi une étoile variable qui peut devenir presque invisible à une magnitude de +11 tous les 400+ jours. Cherchez R Leporis dans l’ascension droite, à 4 heures 59′, déclinaison -14 degrés 48′.

Objet défi (hémisphère sud) – L’étoile de Kapteyn – En 1898, l’astronome néerlandais Jacobus Kapteyn remarque une étoile solitaire rapide dans le coin de la constellation du Peintre. Située à seulement 13 années-lumière de la Terre, l’étoile de Kapteyn traverse le ciel à une vitesse fulgurante de 8,7 secondes d’arc par an. Il est possible que cette naine M ait été éjectée du grand amas Omega Centauri. L’étoile de Kapteyn se trouve dans l’ascension droite, à 5 heures 12′ et à une déclinaison de -45 degrés 2′. Enfin, on sait désormais qu’elle possède deux exoplanètes : Kapteyn b et c. Quand un astre se déplace aussi rapidement que l’étoile de Kapteyn, il est amusant de le regarder changer de position au fil des ans, fait rare parmi les étoiles.

Le ciel au matin du 27 février. Crédit : Stellarium.

Les grands événements astronomiques de février 2022

01/02 : nouvelle lune

01/02 : comète 19/P Borrelly au périhélie ; peut atteindre une magnitude de +8 dans la constellation des Poissons au crépuscule.

02/02 : « Jour de la marmotte » (mi-chemin entre le solstice et l’équinoxe)

08/02 : premier quartier de lune

16/02 : pleine lune

17/02 : Mercure atteint sa plus grande élongation, 26 degrés à l’ouest du soleil à l’aube.

23/02 : dernier quartier de lune

26-28/02 : la lune rejoint les planètes à l’aube.

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